Combattre Les Mites, Mais Comment? (Ou Le Drame De La Mite Au Logis.)

Google, c'est formidâb'. Tout le monde le dit. C'est même parfois l'antre de découvertes pas piquées des vers, ni des hannetons, à part des mites. Et c'est justement à cause de ces saloperies dont l'une d'entre elles, enceinte jusqu'aux yeux et dilatée au maximum a sans doute décidé en toute urgence et ne sachant pas qu'ici, il n'y a pas de maternité à moins de trente-cinq kilomètres à dos de chameau , de chier ses moutards dans ma maison. Je ne vois pas d'autre explication. Toujours est-il que la consanguinité doit être la devise de cette chiasserie d'insecte puisque depuis maintenant quatre ans, j'en suis infestée. Cet été, on en a eu plus que de mouches, qui régnaient en gang fourni, libidineux et opportuniste, sponsorisées par les vaches et les chevaux d'à côté. Dès que j'ouvre un placard, j'en dérange une qui vole mollement bouffer ailleurs. C'est pas vraiment le vol du Concorde ou d'un Mirage, mais impossible de la choper ni de l'écrabouiller avec la première chose qui me tombe sous le coude, qui me permettrait de brandir l'arme du crime bien haut vers le plafond, l'écume aux lèvres et l'oeil triomphant de la victoire. De toutes façons, j'ai perdu La Marseillaise en mp3. Et j'ai d'ailleurs la sensation que plus je les dérange, plus elles ont soif de sexe et vont partouzer dans tous les coins pour pondre leurs oeufs en cocon au plafond. Après quoi, signe avant-coureur de l'infestation, c'est toujours lorsqu'on est à table et entre amis, car j'en ai, que les oeufs grandis et devenus d'immondes asticots adolescents choisissent qu'il est grand temps de prendre le premier envol. Mais c'est de notoriété publique qu'un asticot, même promis à un avenir de sale mite, est dépourvu d'ailes. Et fatalement, le vers blanc, il te tombe dans l'assiette de la copine ou le verre de son mec. Elle vomit dignement le contenu de son estomac dans son assiette, il demande poliment si le pif est pas un peu bouchonné, je demande qui reveut du fondant au chocolat et la soirée tire soudain à sa fin. Qu'à cela ne tienne Chimène, et comme mon ordinateur est allumé même si je n'étais pas devant, je le sors de sa torpeur et lui demande prestement de me trouver illico LE site qui résout mon problème de mites. Je suis avide de savoir. Tout. Sur la mite. Ses origines. Son métabolisme. Son mode de nourriture. Sa fréquence de rapports sexuels. Son mode de reproduction. La ponte. La maternité. Ses goûts culinaires et vestimentaires. Sa durée de vie moyenne. Mais surtout sa durée de vie si je me trouve sur son chemin. En gros, et pour faire simple, je tape dans Google : la mite. Pourquoi faire compliqué? Et en 0.0041 seconde, je trouve mon bonheur et me délecte par avance du miticide que je vais comettre. Et pour rendre l'assassinat ludique, y a des images. Presque je les aimerais et me reconvertirais dans son élevage. Est-ce que ça rapporterait plus qu'un blog sponsorisé? Ps: Me suis également bien marrée, au gré des requêtes contenant le mot mite, avec La Mite Au Logis, par le biais de Partageons mon avis, qui, le temps du texte, m'a fait cracher mon café.