Magazine Journal intime

Rester calme

Publié le 28 août 2008 par Thomas Bertrand

Retour au Japon, pas en business, mais dans un Boeing presque vide ce qui laissait de la place pour s'allonger à tous les passagers de la classe éco. «Inquiétant» selon une hôtesse (de l'air, pas une japonaise de Gion).Le Japon attirerait beaucoup moins de monde ces derniers mois. Ca ne se vérifie pas forcément dans les chiffres du Ministère du Tourisme nippon, mais avec des billets Aller-retour à 500 euros TTC chez Finnair, la clientèle a peut-être changé de compagnie.
L'expérience traumatisante de ces fins de vacances ne s'est donc pas passée dans l'avion, mais à l'aéroport, encore. Terminal 2F, zone d'embarquement des portes 46 à 50 quelque chose, dans la boutique Relay, là où l'on peut acheter des magazines que l'on ne peut pas récolter dans l'avion.

Attention donc, si vous attendez sagement votre tour et que les caissiers parlent de leur week-end, de leur nouvelle voiture ou de je ne-sais-quoi et que, comme moi vous osiez dire «excusez-moi, pourriez-vous vous occuper un peu plus vite de la clientèle ?» car cela fait 5 minutes que vous attendez et qu'il faut à ces incompétents 3 minutes pour servir chaque client... la moutarde monte au nez.

Je n'aimerez pas passer pour un client expatrié chiant, habitué à un bon service nippon, mais attention, je ne pensais pas que faire une réflexion aurait entraîné un torrent de débilités de la part d'un des employés qui n'a pas pu finir de raconter son week-end à la caissière qui devait me servir. Donc, je lui ai «cassé les co....», je suis «un con» qui parle français au milieu des Japonais patients qui attendent leur tour et on va «m'en mettre une» si je demande des excuses.

J'ai passé trois semaines magnifiques en France. Je ne vais pas vanter ici le style de vie que l'on peut avoir chez nous ou m'étendre sur tous les bons côtés que je trouve là bas et que l'on a pas forcément au Japon, mais comment peut-on arriver à être traité comme ça ? La scène ne s'est pas passée dans une rue, la nuit, non, c'était dans le cas d'une relation client-caissier, dans une boutique.
Ce type ne devrait jamais pouvoir travailler ici. Et je pense que le DRH de Relay a beaucoup de mal à trouver du personnel. Pourtant, je suis sûr qu'il y a un tas de bons gars au chômage qui voudraient travailler conscienseusement chez eux. Si vous cherchez un emploi dans cette zone, je suis prêt à vous soutenir pour remplacer trois employés de cette boutique.


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossiers Paperblog