La ferme a retrouvé son calme. Tout le monde est reparti, chacun à son travail, et la rentrée scolaire n’est plus très loin. Pour moi les travaux des quinze derniers jours ont souvent été interrompus par des activités, disons de détente, des semi-vacances. En plus, grace aux pluies et au temps de cet été en demi-teinte l’herbe pousse en abondance. Les animaux sont bien et ne causent pas de souci.
Le fameux championnat de toutin’k m’ a pris un après-midi. J’étais bien crevé. On s’est classé 3 ème, mais mon partenaire était très déçu. ( forcément, il n’y avait que 3 équipes ).
Un autre jour j’ai “réveillé” le four, tondu et nettoyé autour du fournil. On a fait une fournée de pain et cuit un repas de fin de vacances pour la petite famille qui est repartie dans le Sud.
Quelques jours plus tard, le four était rallumé pour un repas cuit à la braise en honneur des parisiens, cette fois. Un four comme ça peut fonctionner comme un barbecue géant et fait des merveilles.
J’ai profité de ce demi-repos pour faire du jardinage. J’ai emmené Chantal à la cueillette de girolles,et on a trouvé! J’ai pu passer un moment au concours de juments de trait à Etang / Arroux; toujours très beau mais malheureusement bien arrosé.
Mais il ne faut pas croire que je suis resté sans rien faire. Pendant 3 jours j’ai nettoyé les prés avec le broyeur de refus ( les refus sont les herbes que les animaux ont refusé de manger et les mauvaises herbes ). Cette année les chardons, les joncs ont été très prolifiques et il y en avait énormément à détruire. J’ai pu déchaumer toutes les terres cultivées. Les pluies ont bien attendri la surface du sol mais ont favorisé la pousse des mauvaises herbes. J’ai utilisé ce qu’on appelle un canadienne. C’est un outil de travail du sol. Les dents on bien déraciné les adventices et remué le terrain. J’ai également nettoyé du matériel qui ne servira pas avant l’an prochain.
De toute façon il y a toujours de quoi faire à la ferme en Bourgogne.
A bientôt
Du jamais vu !!!
J’avais complètement oublié deux balles rondes qui n’avaient pas tenu sur la remorque au moment de les ramener à la ferme. Quelle ne fut pas ma surprise quand je suis arrivé dans le champ pour déchaumer de voir qu’elles étaient retournées à l’état sauvage et qu’elles s’étaient même reproduites. Elles ont disparu au détour d’une haie
Etonnant, non? A suivre en tout cas.