Magazine Journal intime

Mois de Septembre

Publié le 29 août 2008 par Ilfautlemouchc

04/09/2006

Nouvelle journée à l'Afpa, retour du "formateur" avec qui nous sommes quasi-totalement en autogestion. L'autre est absent. Ma découverte de l'informatique se poursuit..., non pas dans le cadre de la programmation, mais simplement dans celui de faire un usage oisif de mon ordinateur portable récemment acquis : Téléchargement d'un logiciel de graveur de DVD/CD, enregistrement de films soigneusement amenés par un de mes collègues.

Voilà notamment un gain d'avoir été à cette "formation", enrichir ma grande part d'ignorance en matière d'informatique..., une de mes principales motivations à cette formation.

A demain!

05/09/2006

Nouvelle journée à l'Afpa, ma découverte de l'informatique se poursuit avec une excellente surprise pour moi. Celui que nous considérons comme "Le p'tit génie" de notre section a fait appel à mon aide dans le domaine de la programmation en informatique!!!!???...

Depuis le départ du formateur précédent, nous reprenons notre mode personnel de travail..., on se sent plus libre, nécessairement.

A demain!

06/09/2006

Nouvelle journée à l'Afpa, rien à signaler à part la question de la recherche de stage qui commencerait le 2 octobre. Cette question n'est pas réglée.

Dans ma section, ça bosse..., enfin, pas tous! Ce qui est amusant, c'est que ça concerne notamment un de nos collègues qui avait tiré à boulet rouge sur un autre en début d'année parce que celui-ci n'apparaissait pas comme un vrai bosseur.

L'Afpa, c'est à dire les espaces "psychoticogènes", provoque une exacerbation des systèmes de défense des individus, les rendant plus rigides et systématisés. Il est important de s'en soucier pour ne pas être trop maladroit.

A demain!

07/09/2006

Nouvelle journée à l'Afpa, rien à signaler à part que j'ai dû m'absenter une partie de la matinée. En avertissant le "formateur" dès son arrivée, et en lui suggérant que ce n'était pas la peine de remplir une feuille d'absence mais plutôt de signer la feuille de présence, il me dit que si j'arrivais avant la fin de la matinée, je n'aurais qu'à signer celle-ci. Ce "formateur" est très arrangeant contrairement à l'autre qui m'aurait fait sauter une matinée de salaire..., enfin salaire, le terme n'est pas approprié puisque je suis payé bien au-delà d'en dessous du seuil de pauvreté.

J'ai une pensée pour un gars dont c'est le dernier jour de stage demain. Il va me manquer. L'Afpa a cette effet de devoir avoir plus besoin de l'amour des autres que dans la vie habituelle..., ça répare ce que j'appelle volontiers comme le "Manque à être excessif".

Demain, c'est le dernier jour de la semaine, donc à demain.

08/09/2006

C'est Vendredi, donc on bosse que le matin... .Continuation de la recherche de stage..., je suis l'un des dernier à ne pas trouver..., aurais-je un problème de "motivation", ou bien tout simplement la raison de ma présence ici ne colle pas à des raisons plus proches de la raison standard? A suivre...

Bon week!

11/09/2006

Nouvelle journée à l'Afpa, rien à signaler à part que notre "formateur" est inquiet..., pour nous? Hum, admettons que oui même s'il peut également l'être pour lui.

Qu'est-ce-que je veux dire par là? C'est assez simple, son laxisme quant aux horaires d'arrivée et de départ de tout un chacun est particulièrement remarquable, laxisme que de mon point de vue je n'estime pas discutable plus que ça. Son laxisme pourrait le "griller" puisque la responsable de formation viendrait faire un discours demain matin. Ce serait ballot que nous ne soyons que 5 stagiaires présents sur les 20... .

Donc, aujourd'hui, notre "formateur" nous a demandé d'être à l'heure pour demain.

Voilà!

Ah oui, il faut signaler ceci :

la continuation d'une formation en Développement Informatique au sein de cette Afpa peut être mise en question. Nos "formateurs" risquent bientôt de pointer au chômage... . Il vaut mieux donc de leur côté rester lisse. Ceci explique sûrement pourquoi notre "formateur" est critique à l'égard de la direction... mais uniquement devant nous...!

Ah l'éternel chantage au travail qui est de toute façon inconsciemment ressenti par toute personne qui est employée. Eh oui, le seul moyen de vivre dignement de nos jours est notamment le fait d'avoir un travail à plein temps!

Pour ma recherche de stage, ça n'évolue pas trop! En même temps, parmi les 19 stagiaires, un seul l'a remarqué et a pensé à me proposer des adresses. Vous me diriez, "un, ce n'est déjà pas si mal". Reconnaissons que cela ne va pas de soi de s'intéresser aux autres dans un contexte a priori d'entreprise où sa propre peau doit être sauvée. C'est un contexte oppressant qui justifie que le reflexe de solidarité aille moins de soi. Je le comprends tout à fait, j'ai pu me voir parfois ainsi dans un tel contexte... centré sur moi. (expérience en psychiatrie)

Cependant, certains d'entre-nous, suffisamment doués pour avoir trouvé un stage plus vite, bénéficiaires au plus près de la demande qui justifie leur présence ici, ces stagiaires donc m'ont oublié. L'un d'entre nous a pensé aux autres..., autres développeurs tendant à être comme lui..., mais pas à moi. Je sais qu'il n'est pas trop partageur en matière de savoir..., mais là, il va le faire, il va faire partager son savoir... sauf à ceux qu'il appelle "profiteur".

A ma décharge, si je ne trouve pas de stages, que pouvons-nous dire?

Eh bien la raison principale de ma présence à l'Afpa, maintenir un RMI en se servant d'un comportement d'intégration professionnel économiquement correct, comportement dont l'autre bénéfice à part un salaire en-dessous du seuil de pauvreté, est de remplir ma curiosité en matière d'informatique. Vue la raison de ma présence ici, la trouvaille du stage peut tendre à la non-facilité.

A suivre!

Je souhaite à rappeler que je ne tiens rigueur à personne de ma section sur ma situation..., ils restent pour moi les moins bons bénéficiaires du fait d'être à l'Afpa. La centration sur eux qu'ils peuvent donner à voir se justifie. Par contre, les "formateurs", avec la sécurité de l'emploi et le réseau qu'ils ont, sont particulièrement absents..., et là, j'ai du mal à comprendre l'absence d'aide de leur part. Serait-ce le fait qu'ils adhèrent au fond d'eux et malgré eux, aux valeurs d'inégalité et de racisme d'Etat de l'endroit qui les embauchent ? (essai afpa)

A demain! Il faut que j'dise qu'à l'instant où j'écris, un mec bien qui n'est plus là me manque énormément.

12/09/2006

Nouvelle journée à l'Afpa, rien à signaler à part le discours de la responsable de formation qui nous a gentiment éclairé sur l'Afpa, sa fonction, et le déroulement de nos épreuves à la fin face au jury, et la réunion des délégues, ma dernière, réunion qui fut tendue.

A quoi servirait l'Afpa, selon la responsable de formation ? : (A prendre comme la définition la plus juste et honnête qu'il soit possible de la penser) L'Afpa, depuis une directive de 2002, est devenu en plus d'un lieu de formation que c'était déjà, un lieu de validation d'acquis, d'évaluation de la personne par rapport à telle ou telle activité technique.

La VAE (Validation d'Acquis d'Expérience), comme son nom ne le précise pas, consiste à évaluer une expérience certes, mais surtout, une expérience professionnelle..., soit une savoir-faire! Cette VAE ne concerne pas les stagiaires formés, mais des personnes ayant exercées un ou plusieurs savoir-faire pendant un certain laps de temps.Ce savoir-faire ne se voit pas d'emblée chez la personne à part pour ceux qui ont travaillé avec lui (collègues; supérieurs hiérarchiques; subalternes) et ceux qui ont bénéficié de son savoir-faire (clients, amis).

Il est important, et la directive de 2002 va dans ce sens, que désormais cela se sache bien au-delà de son entourage direct. Pour cela, on résume l'ensemble de l'acquis par un signifiant, un "tampon", un diplôme.

Ce savoir-faire technique ne suffit pas pour réussir la VAE, il y a un élément nécessaire composé de critères prédéfinis, cet élément est la représentation du candidat. (Je vous renvoie à mon développement sur L'Afpa).

Cette représentation comptera aussi quand le stagiaire, à la fin de sa formation, présentera son projet devant le jury.

Je resterai sur cela à propos de ce que nous a dit la responsable de formation :

L'importance de la médiatisation de ce que le sujet saurait faire comme activités pourra être rapportable à l'une des caractéristiques essentielles du travailleur du point de vue néolibéral : la flexibilité géographique

L'importance d'autre chose que le savoir-faire, que j'appellerai et que le savoir "psy" a objectivé, le savoir-être.

La réunion des délégués :

Comme c'était ma dernière après huit mois de formation, j'ai pris soin de demander à chacun d'entre mes collègues leur opinion de l'Afpa, leur ressenti. Résultat :

1 remerciement général (Celui qui arrive le plus à la bourre et qui critiqua l'un de nos collègues parce que celui-ci dormait en cours, trouvant qu'il abusait...)

1 remerciement particulier à propos des ventilateurs.

Voilà pour les trucs gentils...

Pour les trucs plus rudes :

Plusieurs stagiaires critiques à l'égard de la psy du travail et l'animateur socio-éducatif; ils estiment qu'ils ne servent à rien. Je suis personnellement d'accord.

Et enfin, 1 d'entre-nous m'a fait transmettre avec un manque de tact évident mais pas injustifié, au Directeur qu'il est un "connard".

Avant d'en arriver à ce moment fameusement funeste, la réunion fut une suite d'énumération de passages à l'acte récents (vols, salubrité...) venant justifiés, non pas, comme de bien entendu, une remise en question du contexte de vie à l'Afpa (hébergement, attitudes condescendantes du personnel sur certains...) source de souffrance et moteur du passage à l'acte, mais justifiant l'accentuation des actes sécuritaires (Augmentation des rondes de nuits, plus large interpellation de stagiaires devant sans cesse porter sur eux la carte AFPA, Interdiction de la présence de toute personne autre que stagiaire dans l'enceinte de l'Afpa, et autres menaces).

L'unique demande fut du côté des carrossiers dont la salle de classe (dans un état tout aussi crade que notre salle week-end..., comme quoi, il ne faut pas s'étonner que certains hébergés salissent cette dernière) est accolée à l'atelier. Les bruits qui en proviennent peuvent légitimement rendre la concentration difficile. Réponse du Directeur : "Achetez-vous des boules quies!"

Je signalerai aussi une remarque désobligeante à mon égard (moquerie en public déplacée) sur l'endroit où je suis hébergé..., endroit qui rappelons-le était à mon arrivée en janvier dans un état où effectuer un état des lieux remplissait une feuille double!

Au moment donc où le Directeur pensait la réunion terminée, j'ai intervenu! J'ai émis les constats énumérées ci-avant en soulignant que cela provient de huit mois de vécu à l'Afpa, donc constats qui bien que direct n'en sont pas moins solidement argumentés par des faits.

Le Directeur prit d'emblée le parti de me répondre que les personnes ayant une telle opinion à son égard ne sont pas très courageuses de ne pas le faire en face de lui. Je lui rétorquai que c'est tout simplement parce qu'ils ont déjà eu affaire à lui... et qu'ils ont déjà vu combien il était vain d'exprimer la moindre plainte.

   Dès que celle-ci pouvait ramener le stagiaire sur la question de sa responsabilité en tant qu'adulte, un refus apparaissait induisant un sentiment d'être infantilisé, sentiment justifié non ?.

A partir de là, le directeur reconnu que certes il peut être perçu comme un connard, notamment lorsqu'il oblige un stagiaire de ramasser les cannettes traînant par terre, quand il sanctionne en fermant la salle où il y a la machine à café, où bien en refusant internet aux hébergements extérieurs; mais qu'avec moi, il n'a rien fait!!!!... alors qu'il aurait pu "m'emmerder" (ce sont ses propos)... en me demandant notamment de mieux tenir l'endroit où je suis hébergé.

Comme il a été magnanime avec moi, il essayait ainsi de me démontrait qu'il est un"gentil".

Je l'ai rapidement éclairé sur le fait que s'il m'aurait dit quelque chose, je n'aurais pas eu le sentiment d'avoir été "emmerdé", j'aurais trouvé ça normal. Ensuite que son exemple lié à ma personne n'a pas de rapport sur les sentiments de quelques-uns de mes collègues puisque je n'adhère pas à cette opinion (comme quoi il serait un "connard"). Et enfin, concernant la raison de sa magnanimité à mon égard, si celle-ci était la preuve qu'il est autre chose qu'un simple sanctionneur, je m'en moquais puisque, que je sache, ce n'est pas mon problème mais le sien d'être ou non magnanime.

Après coup, je dirais que l'attitude "sympa" du Directeur avec moi provient du premier soir à l'Afpa en janvier quand, en public, envers moi et surtout envers celui qui sera mon partenaire de chambré, il haussa très vivement le ton, profitant de sa stature pour nous traiter avec une violence verbale peu commune, violence qui choqua même la secrétaire de l'accueil. Ce soir-là, j'avais essayé de proposer au vue de cette scène excessive une issue au Directeur : parler plus posément dans son bureau du malentendu. A cela, il me renvoya : "S'il faut que je parle à mon bureau à chaque stagiaire avec lequel j'ai un problème, sachant qu'il y en a 300, je n'ai pas fini". Refus donc de bavarder..., après il s'étonne que les stagiaires ne viennent pas le voir!
Je lui envoyais alors un courrier où je me propose comme disposer à une rencontre s'il l'estime utile, de plus dans ce courrier je me pose en position de faire ma part de mea culpa et en soulignant aussi le manque de tact qu'il fit ce jour-là! Il ne me répondit pas.

Et si sa réponse c'était justement cette soi-disante gentillesse qu'il fit à propos de mon hébergement?

Le manque de tact..., voilà ce qui fait écho entre l'attitude du Directeur et le jugement de quelques-uns de mes collègues! Pour moi, dans toute relation asymétrique, le manque de tact du Supérieur (ici le Directeur) est le premier à faire remarquer. Celui des stagiaires, qui sont d'emblée en position basse, est forcément second... (C'est de la psychologie sociale de base).

Concernant la critique sur l'inutilité de la psy et de l'animateur, celui-ci fut visiblement vexé, ayant pour unique réponse que ceux qui critiquent ainsi ne sont pas dignes d'être perçus comme des adultes. J'ai rappelé que l'opinion était soutenue par huit mois de vécu.

Voilà! J'ai bien pêté l'ambiance! Mais bon, là, nous étions dans le vrai!

A demain

14/09/2006

Jour plus du tout banal à l'Afpa depuis la "bombe" envoyée la veille durant la réunion des délégués. Il y a des divisions d'opinions parmi mes collègues, enfin, paraît-il..., rien de bien explicite. Disons que je viens de réveiller les morts....

Sinon, sur le plan manifeste, certains m'ont apporté leur soutien soit discrètement pour un, soit plus manifestement pour d'autres.

La direction a essayé de retourner la section contre moi en passant dans la salle le matin même en laissant sous-entendre que j'avais mis en cause toute ma section et que moi je me dédouanais de l'opinion générale, notamment concernant le terme de "connard". Cela a, semble-t-il, marché mais encore une fois rien d'explicite.

Du côté des membres du personnel, certains sont témoins de réactions scandalisées et pour finalement pas grand chose selon eux.

La direction semble ne pas vouloir en rester là et réfléchir à des sanctions. Ma faute serait de ne pas avoir filtré l'information... . S'il savait combien j'ai eu le loisir pour toutes les réunions précédentes de filtrer des choses toutes aussi, sinon plus dures à entendre.

La machine institutionnelle est en route. Les hommes aux responsabilités vont pouvoir démontraient leur intransigeance..., la question est de prouver combien mon intervention porte réellement préjudice à l'Afpa. C'est quand même une tempête dans un vers d'eau, à suivre....

Pour les gens qui tiennent à moi, ne vous inquiétez pas, mon intégrité n'est pas en jeu, ma dignité se situe en des lieux qui ne sont pas entre les murs d'une institution.

A demain!

15/09/2006

Rien à signaler à part que pour les stages pas de nouvelles positives.

Pour ce qui est de la bombe.... rien...!

Sauf que durant la soirée pour fêter le départ en stage de quelques-uns, il y eut, et cela aidé par l'alcool dont on connaît l'effet désinhibant, la manifestation plus patente de certains mécontentements quant à ce qui s'est passé lors de la réunion des délégués. Il y eut aussi la manifestation plus intime d'un soutien très fort et très touchant.

Je ne parlerai que d'une des manifestations négatives car celle-ci fait écho avec un autre stagiaire qui fit parti de notre section durant trois mois. Celui-ci reste en contact avec celui qui va avoir, lors de cette soirée, une mise au point fort désagréable avec moi.

Leur discours respectif reste le même : Je devrais faire attention à ma façon dont je me comporte car cela fait parler les gens derrière mon dos, et ça, c'est pas bien!

En d'autre terme, je devrais un peu plus considérer mes comportements en anticipant ce que ceux-ci induiraient dans l'opinion des gens... pffffffffffff!

L'embarras, c'est que je ne sais pas de quoi il s'agit en sachant que personne ne m'a dit quoi que ce soit explicitement!

Je ne peux dire qu'une chose, c'est qu'il était très alcoolisé.
Il n'y a qu'ainsi pour que certaines personnes, notamment les hommes, sachent dire les choses qui les tracassent. Malheureusement, ils les disent mal et au mauvais moment. Il arrive même qu'ils ne s'en souviennent plus le lendemain. Cela est très bizarre, voire étrangement inquiétant car le problème ne se règle pas.

C'est leur seul façon d'avoir le courage d'affronter le problème..., soûl.

Il y a un truc dans ce genre là dans les relations entre hommes qui ne connaissent pas la tendresse entre eux, mais seulement la confrontation virile. Ils ne savent pas se parler franchement sans devoir être bourrés.

C'est un constat bien réel ici, comme cela doit l'être dans une entreprise a priori. Il faudra que je l'anticipe la prochaine fois.

Bon week end quand même!!

Petit condensé de la semaine du 18 au 22 septembre.
Seul truc intéressant, j'ai eu un entretien pour un stage à Bordeaux Mardi! Je crois que ça s'est bien passé!
Réponse prévu Vendredi..., pour l'instant (Vendredi 16h) je n'ai pas de nouvelles...
Les autres boîtes qui devaient me répondre ne m'ont rien envoyé...
Ils sont sûrement trèèèèèèès occupé! pffff
Bon week-end!

25/09/2006

Ca y est, j'ai mon stage!!! Donc, je suis assuré de terminer la "formation" que je n'ai pas souhaité faire, rémunéré en dessous du seuil de pauvreté, et cela sans être obligé de rembourser ma formation, soit une facture de 14000 euros!

Mon stage a lieu à Bordeaux!

Dans une semaine, je pars de l'Afpa, de cette endroit où j'ai pu véritablement me sentir comme quelqu'un de pas très digne et dont il a fallu gérer ceci sans passage à l'acte, sans symptomatisation. Cette gestion se fit par l'écriture, notamment.

Mon blog passera à autre chose.

Aujourd'hui, quoi raconter! Réunion des hébergés, j'arrive en retard..., enfin, en même temps que le responsable des hébergements, et pourtant le Directeur me fait une remarque avec son ton condescendant devant tout le monde. (C'est ainsi quand on a une position de pouvoir, on use de ses privilèges face à ce qui nous fait Autre...)

Je ne réponds pas! Il n'y rien à dire, subir, attendre!

Un nouveau membre de l'Afpa, responsable de gestion, crée un renouveau..., accentuation de la réglementation et du resserrage du stagiaire.

Prochaine prévision naturelle dans une structure institutionnelle : Caméra, porte magnétique qui enregistre les horaires de passages de chacun.

Tout ça, c'est pour nous rendre service.

A demain!!

26/09/2006
Pour être honnête j'appréhende réellement ce stage. L'entreprise s'attend à un amateur de programmation, elle aura un amateur de rien du tout en matière de programmation... . En bientôt neuf mois ici, la passion de la programmation ne m'a pas été transmise. Quand je regarde autour de moi ceux qui programment bien voire très bien, aucun transfert, aucune identification, à part un peu l'un d'entre eux, mais bon, vraiment qu'un peu!
Ils ne paraissent pas si passionnés que ça... ! En même temps, ça paraît logique..., la passion est un bien grand mot!
A demain!

27/09/2006
Voilà, on approche de la fin! Pas grand chose à dire à part un petit rappel :
Au début de notre "formation", nous avons eu droit à un grand blabla sur l'importance de ne pas arriver en retard et des sanctions que nous aurions si cela était le cas.
Certains ont été sanctionnés.
Et bien depuis déjà plusieurs semaines, un de nos "formateurs" ne se dérange pas d'arriver à la bourre... .
La grande puissance quand tu travailles pour une institution c'est de pouvoir suivre l'assertion : "Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais".
Là, le "Moi" est doué pour gérer ses propres contradictions.
Par expérience, agir ainsi, c'est ne pas se rendre service!
A demain!

Je vais vous faire le lien vers un fichier texte où j'aborde ce qui s'est passé ce jour-là lors de mon entretien avec la direction concernant ce qui s'est passé durant la dernière réunion des délégués. Ca fait 4 pages!
C'est monumental !
Titre : "Souriez, vous êtes considérés comme des écervelés"

28/09/2006

Obligé de vous parler de ma dernière demi-journée...!

J'ai déménagé mes affaires, je descends à l'accueil pour faire un dernier au revoir à une personne rare de l'Afpa.

Nous entendons le Directeur dans les couloirs faire une plaisanterie bien révélatrice de son état de pensée :
Accompagné d'autres individus de la direction, le Directeur se prépare à serrer la main à une personne, nouvelle venue. Légèrement hésitant de la lui serrer, le Directeur énonce soudain une anecdote à tous... "Il faut que je fasse gaffe, la dernière fois, je n'avais pas serrrer la main à "x", je l'avais pris pour un stagiaire...hahaha"!

Et oui, comme si être un stagiaire était honteux!!

La dame de l'accueil avec qui j'étais à cet instant était désolée de ce qu'elle venait d'entendre. Elle me regarda et me dit que là d'où elle est, elle a entendu de nombreuses choses pas très digne.

Voilà! Ce fut la dernière parole que j'entendis de cette homme, étonnant non? Il se sera montré odieux jusqu'au bout.


Au revoir.


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