Comment avoir plus mauvaise mine en rentrant de vacances qu'en partant

Ca peut arriver si on a fait la fête tous les soirs pendant deux semaines, qu'on a mangé trop de fois gras et bu trop de bon rosé. Mais ça peut arriver aussi parce qu'on a eu la mauvaise idée de prendre son billet d'avion pour l'Europe chez la compagnie Zoom Airlines, celle qui a eu la bonne idée de tomber en faillite jeudi dernier. Mon retour était prévu pour samedi matin, manque de bol. C'est arrivé à Olivier aussi, et tant d'autres se sont retrouvés en rade à droite à gauche dans des aéroports déjà surchargés par la fin des vacances. Pas marrant, plutôt stressant, comme fin de vacances...

Sans mon agent de voyage personnel, Mr Husband pour ne pas le nommer, et mon téléphone cellulaire que j'avais fini par remplacer juste avant mon départ en vacances, je serais certainement encore en train d'errer quelque part en France, seule et désespérée. Il m'a sauvée en me dénichant un billet d'avion chez Air Canada, ce qui ne m'a fait rentrer qu'avec un jour de retard, avec en prime un bon repas chez belle-maman près de Londres. Je m'en tire à très bon compte, je le sais, et j'ai beaucoup pensé à tous ceux qui n'avaient pas eu autant de chance, sans compter tous les employés Zoom qui ont perdu leur boulot. Chapitre clos, il ne me reste qu'à voir si j'arriverai à avoir un remboursement de mon billet non utilisé, mais j'ai de gros doutes.
En attendant, les vacances c'était chouette. J'ai passé les 6 premiers jours en Angleterre dans le Lake District avec Myriam, où, comme le nom l'indique, on trouve des lacs (forcément sous un ciel gris).