Magazine Journal intime

Je vis dangereusement

Publié le 11 juillet 2007 par Fyfe
Profitant de l'absence de l'Homme de la maison pour faire des trucs tue-l'amour, et déplorant des petons tout secs suite à de longs mois de maltraitance (vivement les tongs, j'vous jure !), je me suis lancée dans une recette lue sur le blog d'Hélène si ma mémoire est bonne.
Il est désormais de notoriété publique que ma mémoire est tout sauf bonne (fantaisiste, de mauvaise foi, folle, défaillante, oui, mais bonne, en aucun cas), donc je m'excuse par avance auprès de celle qui aurait été spoliée.
Bref, de quelle recette s'agit-il ?
Des petons en papillote. Ah-ah, je sens que votre curiosité est éveillée.
Non je ne suis pas devenue auto-cannibale, le but du jeu est seulement d'avoir une peau de bébé après une nuit de macération dans de la crème hydratante.
Facile, pas de risque de trop saler, ni de se planter sur le temps de cuisson : une tonne de crème, quelques tours de film alimentaire, des chaussettes pour maintenir le tout, et hop, au dodo.
Bon alors déjà, pour rejoindre mon lit avec des papillotes à la place des pieds, j'aime autant vous dire que ce n'a pas été une mince affaire. Je peux même affirmer que j'ai maintes fois risqué ma vie entre la salle de bain et la chambre ("maintes" étant ici un nombre honteusement important eu égard à la distance en question).
Oui, parce que ça fait bizarre de marcher sur un lit de crème-film-chaussette. On a l'impression qu'on va glisser, mais en même temps pas tant que ça.
Pour plus de sûreté, j'ai adopté la démarche robocop, un pied devant l'autre sans jamais plier le genou ni dérouler le pied malheureuse.
C'est ainsi que je pensais avoir épargné ma vie.
Le Chat en avait manifestement décidé autrement.
Il faut savoir que les chats tentent de nous faire croire qu'ils sont de grosses loques trop molles pour bouger leur papattes du canapé et avec pour seule activité le goinfrage de croquettes, croquettes qu'ils ne sont même pas capables d'aller acheter au supermarché eux mêmes, et pour cause, c'est pas en se remplissant le bide et en se vidant dans la litière qu'on va gagner les soussous nécessaires pour remplir le frigo ma brave dame (néanmoins je suis toute prête à reconnaître mes erreurs quand j'en fais et si vous avez un plan rémunérateur pour ce genre d'activité, merci de me contacter d'URGENCE).
(désolée j'ai pas trouvé où la couper cette phrase)
Mais tout ceci est un grand leurre. Les chats débordent d'énergie, mais elle est concentrée entre 4 heures et 5 heures du matin.
A cette heure-là, ils sont tout à fait capable de se mettre au boulot et par exemple d'entreprendre une carrière de menuisier, à grand renfort de griffes contre porte en bois.
Le métier de chanteur, ils maîtrisent bien aussi. Les vocalises miaouesques déchirantes qui accompagnent les coups de griffes laissent penser qu'une sélection à la Starac est le nouvel objectif chatesque.
M'enfin bref, le fait est que la nuit je suis peu réceptive aux orientations professionnelles du Chat, et que je me suis levée d'un bond pour y mettre fin.
Et paf. Un classique, hein. De la bonne glissade "peau-de-banane staïle" , avec une rencontre impromptue et néanmoins violente entre ma fesse droite et l'angle de la chaîne hi-fi, et une position à l'arrivée bien glamour, en coulotte et papillote.
Il est bien jouli l'hématome qui orne ma fesse droite maintenant, on dirait l'Australie. Si, si, je vous assure, on voit presque l'opéra de Sydney.
Dieu merci on est bien loin de la période des maillots de bains. Ouf.

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