Magazine Journal intime

Mon ours en peluche est plus hype que celui de Karl Lagerfeld

Publié le 14 septembre 2008 par Emanu124

Sur une idée d'Aurélie...

Pour celles et ceux qui l'ignoreraient ou ne s'intéresseraient pas à la question, Karl Lagerfeld a customisé un ours en peluche de la marque Steiff  son image.

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Cette petite chose est vendue dans le temple de la branchitude parisienne, Colette, en édition très limitée au prix tout à fait raisonnable de 1000 euros l'exemplaire. Elle est évidemment plutôt destinée aux hypeurs et collectionneurs qu'aux enfants...
Aurélie me met donc au défi d'avoir un ours en peluche plus uber-hype que celui du Kaiser de la mode. Et bien, Manu n'a peur de rien, Manu relève le défi.
Oui, je vous l'affirme, vous pouvez avoir un plantigrade encore plus exclusif que celui de Karl. 2 solutions
1. Vous avez de la tune Evidemment, vous pouvez acheter l'ours de Karl. Mais 100 ou 200 personnes risquent d'avoir le MEME OBJET que vous (pouah, quelle vulgarité). Et en plus, si vous voulez vraiment persister, l'ours Karl risque d'être déjà en rupture au moment où vous arrivez.
Donc, pour avoir un ours modèle unique digne de votre statut social Vous achetez une peluche dans un magasin de jouet de luxe, comme le nain bleu à Paris, fréquenté par les stars et les émirs...
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Déjà, le truc va vous coûter un bras.

Vous contacter un artiste branché : Jeff Koons, André le graffeur, ou autre et vous lui demandez de PEINDRE votre ours en vert, rose ou de le lacérer ou même de le signer (ci-dessous un nazbatag customisé par André). Moyennant rétribution ou un coup à boire.

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A ce stade, votre opération vous a déjà coûté l'équivalent du PIB du Khazakstan.

Puis, très important, VOUS MEDIATISEZ votre ours en peluche : interviews et photo dans Elle, Le Monde, Architecture Contemporaine et Voici.

La différence avec celui de KL : C'EST UNE PIECE UNIQUE qui coûte déjà énormément cher à la base.

Vous avez donc un succès total et revendez vous pouvez exposer votre oeuvre dans votre salon (en changeant de système de sécurité) et la revendre dans quelques années avec une ENORME plus-value.

Trop cher ? Trop Compliqué ? Pas de connexions dans le monde de l'art ?

Alors on passe au plan B.

2. Plan B : vous n'avez pas de tunes

Réfléchissez deux minutes bandes de petits choupinous au QI de poisson rouge : qu'est-ce qui marche bien en ce moment.

Réponse : Le vintage ET le customisé.

Et si on mettait les deux ensemble, on serait pas un petit peu au sommet de la branchitude par hasard ?

Donc prenez un ours vintage, au minimum 10/20 ans d'âge.

ET CUSTOMISEZ-LE : perles, pantalon en jean découpé dans un levi's (oui, quand même) ou vêtements sur mesure faits par vos soins, rubans, boucles d'oreilles éthniques rapportées d'un voyage, coloration à l'aérographe ou a la bombe de peinture dorée, laissez libre cours à votre créativité.

Ensuite, mettez votre ours sur internet, COMME CECI

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L'ours de mon fils aîné (un koala en fait), 19 ans de bons et loyaux services dans un blouson un jean customisé par votre serviteuse dans un moment de folie créative.

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Détail : on note au passage la récupération de bolducs Lancel et Prada Le gri-gri en haut à gauche est un vrai tissage Zulu rapporté (pas par moi, hélas) d'Afrique du Sud
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Des pt'its papillons en strass partout partout...

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Le Koala super-star

Avec un peu de chance vous allez créer le buzz sur internet avec votre PIECE UNIQUE ce qui est quand même autrement plus staïle et pointue que de plusieurs exemplaires de peluches industrielles en vente dans une boutique parisienne.

Alors, il est pas un peu plus branché que celui de Karl mon nounours ? Qu'est-ce que vous en dites : défi relevé ou pas ?


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