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Le prix du danger

Publié le 18 septembre 2008 par Goodkat
Le prix du dangerJ'ai failli intituler cet article "Je suis une légende", histoire de marcher un peu sur les plates-bandes de ma soeur, mais je me suis dit que cela pouvait enduire d'erreur d'éventuels nouveaux lecteurs qui se seraient égarés par ici. Non, amis nouveaux lecteurs, vous n'êtes pas sur le blog d'un individu à l'ego sur-dimensionné.
Enfin... presque pas.
Quoique...
Bon, on va quand même dire que non, et vous allez me faire l'amitié de faire semblant de le croire, d'accord ?
(Et puis, en plus, je ressemble assez peu à Will Smith, il faut bien le reconnaître.)
M'enfin, ce n'est quand même pas ma faute si, pour la deuxième fois, je reçois l'un de ces merveilleux prix qui circulent sur internet et qui chantent à la face du monde les louanges des grosses conneries pensées profondes que l'on balance sur son espace perso qui n'est jamais lu que par quelques centaines d'anonymes.
Mais je m'égare (routière).
Cette fois, donc, c'est le prix "I love your blog" que je dois à la délicate attention de Joëlle. L'avantage de celui-ci, c'est qu'il prend moins de place que le prix "Arte y Pico" (poil au bras). On peut même le scotcher sur son frigo, pour faire ultra-tendance. Je le sais, je regarde régulièrement Valérie Damido, moi ! Autant dire qu'en matière de décoration d'intérieur, je suis blindé comme un panzer.
Donc, voilà : un prix de plus.
C'est dingue.
Si ça continue, je vais me la péter grave.
Déjà que je suis un super-héros...
Comment ?
Vous ne le saviez pas ? Je ne vous l'ai pas dit ? Rhôôôlala, bin dites donc... je manque à tous mes devoirs.
Bon, alors, je vous l'annonce : le Levraoueger est en fait un super-héros de chez Marvel. La preuve :

Le prix du dangerLà, c'est moi en temps normal, quand je bosse incognito dans ma bibliothèque préférée. Mais parfois - quand quelqu'un dit "Marc Levy" par exemple - je me mets en colère, et ça donne ça :

Le prix du danger
Alors ? Ca vous la coupe, hein ? (La parole, évidemment, qu'est-ce que vous allez imaginer ?)
Un jour, il fallait bien que cela se susse. Ayé, c'est fait.

Mais revenons-en à ma nouvelle distinction.
En la recevant, j'ai pensé à ma famille et à mon équipe, sans qui je ne serais rien bien sûr, mais également à cette petite remarque du non moins remarquable Gotlib le jour où il a reçu le Grand prix de la ville d'Angoulême (et peu de temps avant qu'il ne raccroche ses crayons, d'ailleurs) : "ça sent le sapin".
Et là, amis lecteurs, je suis pris d'un irrépressible frisson qui joue du xylophone sur ma colonne vertébrale.
Tous ces prix... Serait-ce le signe du Destin pour m'annoncer la proche calanche de ce bloârg ? Vais-je mettre les volets à la boutique ? Lâcher la rampe ? Rendre les clefs ? Dépoter mon géranium ? Avaler ma chique ? Filer mon dernier maillon ?
Ah, je sens que l'angoisse vous étreint, vous aussi.
Je repense à cette chanson de Dalida qui m'avait fortement impressionné quand j'étais gamin (la chanson, hein, pas Dalida !) et que l'on regardait Champs-Elysées le samedi soir en famille (et en pyjama). Elle hurlait à qui voulait l'entendre - et c'était difficile de faire autrement - de quelle manière elle voulait péter son lof :


(Perdu !)
Mourir sur scène...
Du coup, ça me fait réfléchir (oui, ça m'arrive)... Voudrais-je mourir le Pentel à la main, laissant inachevé un crobard que je vous concoctais, héroïque blogueur mort au billet d'honneur ?
Mgnmgngmgngngmngmngngn...
Bof.
Pas trop, en fait.
Nan, à choisir, vous savez quoi ?
MOI YE VEUX MOULIRRRR SUR UN TATAMI... C'est là que ye suis nééé !!!

Le prix du danger
Le prix du danger
Le prix du danger
Le prix du danger
C'est définitivement là que je me sens le mieux. Que je me sens vivant, même si dans certaines situations c'est limite paradoxal. J'en ai fait, des choses, sur un tatami. Que je peux même pas toutes vous les raconter, y a peut-être des enfants qui traînent dans le coin (sales gosses !). J'y ai surtout rencontré des gens exceptionnels, des gens qui vous marquent une vie entière, qui font partie de vous à jamais. Victoires, défaites, moments de peine ou de bonheur... Mes plus beaux prix, c'est là que je les ai reçus. Car là (Bruni ?), rien n'est virtuel. On chute. On se relève. On souffre aussi, parfois. Mais on est dans l'instant. Et, surtout, on est vivant. L'un de mes maîtres disaient souvent : "A chaque combat, un monde disparaît et un autre naît, avec ou sans vous". C'est drôle, quand on y pense à chaque dessin, à chaque article, un monde naît également. La tentation de se prendre pour un mini-dieu pourrait être grande. Sauf que dans les arts martiaux, la première baffe vous rappelle que non, vous n'êtes pas du tout un mini-dieu. Vous êtes un mini-tas de contusions en puissance. Et c'est cela que j'aime aussi (NON, je ne suis pas masochiste, bande de médisants !). Le retour au réel. Ce réel qu'on oublie parfois, sur la bleûgueusphère...
Et puis, dans les deux cas, l'important, c'est de garder les pieds sur terre et de se faire plaisir.
Voilà, c'est dit.
(Et si vous trouvez que cet article sent le sapin pour ce blog... Ben... Allez savoir...)



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