Magazine Humeur

La musique et les mots noirs

Publié le 28 septembre 2008 par Fbaillot

swing.1222586799.jpg noroux.1222586776.jpg

Entre les auteurs de polars et les musiciens, il existe une parenté, une complicité naturelle. Et samedi, entre les quatre compères de “Swing 44 ” et les 25 auteurs rassemblés pour notre premier Salon du polar, les courant est très vite passé.

Il faut croire que la musique adoucit les mœurs de nos scribouillards, attachés à peindre nos noirceurs, nos faces cachées, nos turpitudes.

Nous étions bien un peu dubitatifs, hier matin, en ouvrant les portes de la salle Desbonnet. Nous avions essayé de mettre toutes les chances de notre côté, nous voulions recevoir nos hôtes d’une journée avec soin. Mais il fallait que le public réponde.

Et hier soir, tout le monde était rassuré, voire étonné. Les Templemarois, et nos voisins métropolitains avaient répondu. Ce n’était certes pas une ruée, mais un flot constant, intéressé, attentif. A 18 heures, certains auteurs étaient en rupture de stock. Tout le monde convenait que cette initiative répondait à une véritable attente. Jean-Marc Demetz, qui nous avait apporté cette belle idée, était aux anges, et nous prédisait un élan amplifié pour l’année prochaine. Evidemment, nous n’allons pas le contredire et nous sommes déjà prêts à corriger ce qui n’a pas parfaitement fonctionné et accueillir plus d’auteurs, plus d’acheteurs, plus d’amoureux des livres policiers en septembre 2009.

Alain Bugelli à la clarinette, Yvon Demol (Templemarois depuis plusieurs années) et Stéphane Lesecq à la guitare, Sébastien Dochy à la contrebasse, tout de noirs vêtus sans doute pour correspondre à la couleur du jour, n’ont pas ménagé leur peine pour accompagner cette première initiative, au plaisir de la photographe d’Esquelbecq qui a “tiré le portrait” de chacun des auteurs rassemblés salle Desbonnet, de Barbier le caricaturiste qui n’a pas quitté son stylo de la journée pour croquer tous ceux qui passaient, de Gilles Guion, “patron” des polars de Ravet-Anceau,  de la libraire qui n’en revenait pas du chiffre de la journée, de Patricia, Marie-Hélène, Jean-Louis, amplement récompensés du travail qu’ils avaient abattu, en compagnie de Patrick, Jean-Noël, Didier, Julie, Daniel…


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine