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Flore ou la rage de vaincre-II- l'orphelinat bien-aimé (SUITE)

Publié le 03 octobre 2008 par Aurore @aurore
Flore ou la rage de vaincre-II- l'orphelinat bien-aimé (SUITE)   ... Merci à TOI qui me liras sans défaillir...     version corrigée    FLORE OU LA RAGE DE VAINCRE - II- : L'orphelinat bien-aimé. (SUITE) Nos vacances nous les passions dans un château à Louchy-Montfand, près de Saint-Pourçain sur sioule dans l'Auvergne. l'Histoire de cette commune remonte à bien des temps en arrière. C'était un lieu sacré, druidique à l'époque gallo-romaine. Lieu qui fut fortifiè quelques mois après la mort de Charlemagne. Pour ce protéger du pillage, de la famine, les portes de ce domaine s'ouvrirent aux habitants qui y demeurèrent durant une pèriode de deux cent cinquante années environ, accompagnés de leur animaux dosmetiques.Quelques preux chevaliers en quête du saint Gral virent s'y reposer. Une France ensanglantée par les guerres de religions  le détruisit. Il fut reconstruit tel que je l'ai connu   L'arrivée fut glorieusement accueillies par  jeunes filles venues des quatre coins de France. Très vite les monitrices nous répartissèrent par groupe dont chacun porté un nom, le mien c'était "l'oiseau bleu" et chacune avait sa chanson, c'était très important car à l'appel du matin avant d'aller au réfectoire, retentissait une cloche suspendue à la droite d'un grande escalier et devant laquelle tous les enfants se regroupaient  en chantonnant en choeur"sous le soleil levant".  Quel bonheur ! Pain chaud et confitures ornaient les tables sur lesquelles nous attendaient de beaux bols blancs. Les matinées s'écoulèrent tranquillement par des activités diverses et variées, sauf une qui était l'heure de nos devoirs scolaires. J'aimais à ouvrir le cahier de devoirs des vacances, il y avait toujours une histoire ou un conte qui me ravissait. Cependant j'en éprouvait quelques chagrins lorsque mes amies écrivaient à leur parent, moi ma page était vide. L'aprés-midi nous faisions la sieste dehors, sur nos serviettes à l'abri de grands chênes. Je chuchotais à qui mieux mieux comme un petit oiseau. Oh, je n'étais pas celle qui donnait sa part au chat, j'étais une enfant très vive, et j'avoue, j'ai fait tournée la tête à plus d'une de nos cheftaines. Les arbres furent ma maison, j'adorais grimper au plus, sans me rendre réellement compte du danger que j'encourais. Monter encore plus jusqu'à peut être en atteindre la cîme. Je n'étais qu'une plume qui s'envolait vers  le ciel, mes yeux se confondaient d'admiration devant la forme des nuages tant elle semblait laisser deviner des ombres qui parfois semblaient familière. Les monitrices me cherchaient en criant mon prénom, je n'en bougeais pas d'une once, j'étais si bien, si loin, si haut. Dès qu’elles m’attrapaient alors j'étais sévérement punie. Dans un coin, les bras sur la tête durant de longues minutes, des heures, sans parler, ni boire, ni  goûter, privée de baignade dans l'unique pataugeoire. Malgré tout je gardais le sourire au lèvres, trouvant aucune importance à cela, j’avais passé un agréable moment dans ces hauteurs me semblant être si près du ciel comme les oiseaux tout en pensant que je l'avais bien mérité.    Quelles étaient délicieuses ces heures libres ou durant lesquelles je construisais des cabanes avec des branches de bois recouvertes de feuilles. Les pierres que je ramassais me servaient de fauteuil pour recevoir mes invitées. Jouer aux indiens, à chat perché me semblait dans mes cordes. Toutefois le silence, la lecture et m'allonger dans l'herbe respirant son odeur parfumée des fleurs " boutons d'or " ou paquerettes chantonnant : je taime, un peu, beaucoup, pationnément" ainsi de suite jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de pétales, furent mes alliés intimes dans mes heures de solitude. AURORE (...Un vécu...)

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