Magazine Journal intime

FIFF - J - 6 (Luchini en vrai - Niemand - Boogie)

Publié le 03 octobre 2008 par Anaïs Valente

Après une journée de relâche, ça repart de plus belle.

Je quitte le bureau à midi, tenant en main mon précieux sésame pour voir Luchini en vrai.  Ça s'intitule « leçon de cinéma » et je ne sais rien de plus.  Je sais juste que dans mon jeune temps, cet acteur me hérissait.  Et que, étrangement, maintenant, je l'aime bien.  Va comprendre.  Alors, je voulais absolument le voir.

En attendant 15h30 et son arrivée, je vais m'affaler au Villeroy club, devant des pâtes, et sans tiramisu spéculoos, étrangement.  Ma table habituelle n'a plus sa gravure « Anaïs », j'ignore pourquoi.  Je mange, je feuillette un magazine et je bosse en corrigeant un manuscrit de bibi, criblé de fautes, la honte totale.  A 15h, je me dirige vers le Caméo, où la foule est déjà dense.  Je m'installe et j'attends.  J'attends.  Et j'attends encore.  La foule se presse et attend avec moi.  15h30, nous pénétrons dans la salle, et je parviens à chopper une place au premier rang, bingo de chez bingo, près d'une dame bien sympa avec laquelle je discute un peu.  En attendant.  Attendant.  Et attendant encore.

16h.  LE voilà.  En retard.  Et mécontent d'être en retard, ce qu'il ne supporte pas.  Keske je l'aime, lui.  Et il nous fait rire.  Moment impossible à décrire, passqu'il faut être sur place pour réaliser.  Mais keske j'ai ri.  Un homme qui parvient, en une heure, à draguer la présentatrice de façon dingue, citer Nitsche, parler de Céline (pas Dion, l'autre), chanter du Adamo et se plaindre de Fortis, moi je dis chapeau.  Puis il s'approche et je l'ai là, à portée de main, simple et drôle.  Mais cultivé comme pas deux.  Je réalise à quel point je suis bête, mais vraiment bête.  A quel point je ne connais rien, mais rien de rien.  Moi qui n'ai rien lu à part de la chick lit.  Une heure quart plus tard, c'est fini et j'ai la banane d'une oreille à l'autre.  Je parviens à décrocher un autographe un peu par hasard, passque je me suis approchée, pour le voir encore mieux, et passqu'il en signait et voilà.  Je plane ensuite une heure en ville, je dévore un Senior au Ot's (le senior est le meilleur hamburger du monde, qu'on se le dise), en écoutant Luchini à la radio, répéter ce que j'ai entendu en live.  J'ai toujours la banane.

Ensuite, direction la Maison de la Culture, pour une soirée flamande : un court métrage tarabiscoté et étrange, suivi de « Niemand », ou l'histoire d'un homme qui veut changer de vie et se fait passer pour mort.  Un tantinet lent, mais un film intéressant.  Pas transcendant, intéressant.

21h30, second film, à l'Eldorado : Boogie.  Un film roumain.  Le seul hic, c'est que c'est en roumain sous-titré français.  Et y'a un second hic, finalement, c'est que c'est d'une lenteur folle.  Il ne s'y passe rien de rien, à part des dialogues entre amis qui se retrouvent.  Et vu que je suis un chouia épuisée, mes paupières sont louuuuurdes, mes yeux se feeeeerment, et je n'entends puis que les voix roumaines auxquelles je ne comprends rien.  Après trois quarts d'heure, nous déclarons forfait et filons au chapiteau du FIFF boire un verre.  Rien à faire, je n'ai pas accroché.

Le meilleur moment de la journée restera bien sûr Luchini.

Photos issues du site officiel du FIFF.  Sur la troisième, prise lors de la projection de "Un été sans point ni coup sûr", si vous cherchez bien, vous me trouverez... courage, cherchez...

luchini

luchini2

cameo

Après une journée de relâche, ça repart de plus belle.

Je quitte le bureau à midi, tenant en main mon précieux sésame pour voir Luchini en vrai.  Ça s'intitule « leçon de cinéma » et je ne sais rien de plus.  Je sais juste que dans mon jeune temps, cet acteur me hérissait.  Et que, étrangement, maintenant, je l'aime bien.  Va comprendre.  Alors, je voulais absolument le voir.

En attendant 15h30 et son arrivée, je vais m'affaler au Villeroy club, devant des pâtes, et sans tiramisu spéculoos, étrangement.  Ma table habituelle n'a plus sa gravure « Anaïs », j'ignore pourquoi.  Je mange, je feuillette un magazine et je bosse en corrigeant un manuscrit de bibi, criblé de fautes, la honte totale.  A 15h, je me dirige vers le Caméo, où la foule est déjà dense.  Je m'installe et j'attends.  J'attends.  Et j'attends encore.  La foule se presse et attend avec moi.  15h30, nous pénétrons dans la salle, et je parviens à chopper une place au premier rang, bingo de chez bingo, près d'une dame bien sympa avec laquelle je discute un peu.  En attendant.  Attendant.  Et attendant encore.

16h.  LE voilà.  En retard.  Et mécontent d'être en retard, ce qu'il ne supporte pas.  Keske je l'aime, lui.  Et il nous fait rire.  Moment impossible à décrire, passqu'il faut être sur place pour réaliser.  Mais keske j'ai ri.  Un homme qui parvient, en une heure, à draguer la présentatrice de façon dingue, citer Nitsche, parler de Céline (pas Dion, l'autre), chanter du Adamo et se plaindre de Fortis, moi je dis chapeau.  Puis il s'approche et je l'ai là, à portée de main, simple et drôle.  Mais cultivé comme pas deux.  Je réalise à quel point je suis bête, mais vraiment bête.  A quel point je ne connais rien, mais rien de rien.  Moi qui n'ai rien lu à part de la chick lit.  Une heure quart plus tard, c'est fini et j'ai la banane d'une oreille à l'autre.  Je parviens à décrocher un autographe un peu par hasard, passque je me suis approchée, pour le voir encore mieux, et passqu'il en signait et voilà.  Je plane ensuite une heure en ville, je dévore un Senior au Ot's (le senior est le meilleur hamburger du monde, qu'on se le dise), en écoutant Luchini à la radio, répéter ce que j'ai entendu en live.  J'ai toujours la banane.

Ensuite, direction la Maison de la Culture, pour une soirée flamande : un court métrage tarabiscoté et étrange, suivi de « Niemand », ou l'histoire d'un homme qui veut changer de vie et se fait passer pour mort.  Un tantinet lent, mais un film intéressant.  Pas transcendant, intéressant.

21h30, second film, à l'Eldorado : Boogie.  Un film roumain.  Le seul hic, c'est que c'est en roumain sous-titré français.  Et y'a un second hic, finalement, c'est que c'est d'une lenteur folle.  Il ne s'y passe rien de rien, à part des dialogues entre amis qui se retrouvent.  Et vu que je suis un chouia épuisée, mes paupières sont louuuuurdes, mes yeux se feeeeerment, et je n'entends puis que les voix roumaines auxquelles je ne comprends rien.  Après trois quarts d'heure, nous déclarons forfait et filons au chapiteau du FIFF boire un verre.  Rien à faire, je n'ai pas accroché.

Le meilleur moment de la journée restera bien sûr Luchini.

Photos issues du site officiel du FIFF.  Sur la troisième, prise lors de la projection de "Un été sans point ni coup sûr", si vous cherchez bien, vous me trouverez... courage, cherchez...

luchini

luchini2

cameo


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog