Magazine Humeur

Vendredi

Publié le 05 octobre 2008 par Didier T.
Cet après-midi, après-midi Bon Marché. Oui, je sais ce n’est pas raisonnable et vous vous en fichez de mes détours dans les grands magasins, en plus c’est assez redondant. Mais quand même.
Je n’ai jeté qu’un très bref coup d’œil sur les sacs et les chaussures et les vêtements. J’ai fait vite. Je suis juste restée un peu de temps à la librairie. Maintenant qu’ils ont éliminé les disques et les dvd pour un fast food chic, il y a un peu plus de place pour le salon de lecture. Ils ont installé des canapés en cuir rouge et des tables en bois avec des chaises. On pourrait presque sortir son carnet et sa trousse à crayons et dessiner. C’est super sympa. Le seul point négatif, c’est la musique d’ambiance. C’est, depuis que j’y vais ça a toujours été, de la musique classique. Et je ne suis vraiment pas fan de la musique classique ; elle me fait bâiller. J’ai saisi le livre de Josyane Savigneau « Point de côté ». Cette femme, journaliste, a été durant quatorze années de 1991 à 2005, la directrice du Monde des livres. Lorsque Edwy Plenel est parti, un nouveau directeur nommé, elle a été évincée du jour au lendemain, c’est-à-dire violemment, d’un fauteuil qu’elle devait estimer lui être du à vie parce qu’elle était une bonne professionnelle selon ses dires. Pour tout vous dire je lis à l’occasion le Monde des livres (avant et après 2005) mais je trouve les articles particulièrement chiants, oui vraiment très chiants, on a l’impression qu’ils ont été écrits en 1904. Depuis 2005, donc, je ne m’étais pas aperçue de son départ. Car, vraiment, qu’est-ce qu’on s’en fout.
Le livre n’a rien à voir, bien entendu avec de la littérature, c’est une femme journaliste en colère qui se raconte. Enfin, elle raconte surtout sa colère. Elle va un peu chercher du côté de ses origines (modestes) cette éviction. Après quatorze années passées dans un fauteuil prestigieux, je crois qu’il y a prescription de ce côté-là. Cela pourrait être drôle, il pourrait être question d’autre chose que du ressentiment d’une vraie bourgeoise, mais non. C’est incompréhensible ce genre de livres, incompréhensible. Que ce genre de gens aient des petits bobos et qu’ils les racontent pourquoi pas, mais ils pourraient au moins avoir la grâce d’Ecrire.
P.S. Baptiste Liger, pour Lire, résume très bien tout cela dans un article tout à fait vide.
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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