Magazine Journal intime

FIFF - J - 7 (Le crime est notre affaire)

Publié le 06 octobre 2008 par Anaïs Valente

Finalement, le FIFF a décidé de se démocratiser un peu plus, et de permettre aux détenteurs du pass d'assister gratuitement à la projection du film de clôture.  Mon avis sur « Le crime est notre affaire » était mitigé de prime abord.  Il me bottait parce que Catherine Frot jouait dedans, mais me bottait moins, s'agissant d'une adaptation d'un livre d'Agatha Christie.  Je n'ai jamais rien lu d'elle (ou peut-être un livre, par obligation, à l'école, je ne sais plus trop).  Ça ne me tente pas des masses.

Mais comme mes comparses étaient tentées, nous sommes allées à l'Acinapolis à 21h30.  Etrange, d'y retourner, après tant de séances dans ces bons vieux Eldo et Caméo ! 

Dernière séance, donc annonce des Bayards d'or.  Je n'ai vu aucun des films primés... aurions-nous fait de mauvais choix dans notre sélection ?  A part trois films soporifiques, je suis contente de ce que j'ai vu, c'est l'essentiel.

Le film commence.  Drôle mais lent.  Et je suis fatiguée.  Alors je lutte contre le sommeil, durant tout le film.  Je me frotte les paumes des mains en permanence, car j'ai lu un jour que ça réveillait.  En vain.  Je mange.  En vain.  Je bois.  En vain.  Je manque sans doute quelques petits bouts de film, mais je parviens à ne pas sombrer totalement dans les bras de Morphée.  Ce n'est pas le cas de tout le monde, puisqu'une de mes accompagnatrices, dont je tairai le nom, je l'ai promis juré craché, semble totalement endormie sur l'accoudoir de son siège.  J'ai bien dit semble, parce que, dans le noir, impossible de vérifier.

Le film se termine.  Générique.  Applaudissements.  Elle ne bronche pas.  C'est clair et net : elle dort.  Le générique se termine, musique forte.  Elle dort toujours.  Les lumières se rallument, elle dort toujours.

Soudain, sans doute éblouie par les spots, elle émerge.  Regard hagard : « où suiiiiiiiiiiis-je ? »  Suivi d'un regard effrayé : « aaaaaaaargh, keski m'arrive ? »  Suivi d'un regard lucide : « my god, j'ai rien vu du film ». Rires.  Comme quoi, le FIFF, c'est épuisant.  L'an prochain, je prends congé.

Mon verdict après cette semaine riche en émotions :

J'ai adoré Lucchini en vrai, qui m'a rendu la banane pour 24 heures

J'ai adoré Marie Gilain en vrai, tellement fraîche et souriante

Mes coups de cœur cinéma (sans ordre dans le classement), que je vous conseille de courir voir dès leur sortie :

Une chaîne pour deux, film d'un namurois à voir absolument - il est en avant-première ce soir à l'Acina avec l'équipe... argh !

Maman est chez le coiffeur, superbe film canadien

Le chant des mariées, émouvant au possible

Voilà, et comme le disent si bien les films : THE END.

crimeestnotreaffaire



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