Magazine Journal intime

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

Publié le 07 octobre 2008 par Aratta
La poésie et l'amour ne sont pas que sur les bancs de l'Englischer Garten, elle est aussi sur mes murs (entre deux fusains), et dans ma tête.
Surtout dans ma tête.
Je ne conçois pas aller dehors sans mon petit calepin, celui ou je note ce qui me passe par le tête. En général, il faut que je sois seule pour ça, sinon je papote, je parle et j'oublie.
C'est fou ce que le Chéri me manque. Certes, je m'amuse ici, je sors avec des amis, mais il me manque cette présence que seul il peut m'apporter.
Ces bras qui se referment sur moi quand j'ai le blues. Ce sourire quand je fais une maladresse (de là à dire que j'en fais exprès.... il n'y a qu'un pas, mais comme je trébuche... :p ).
Cette présence tout simplement. Savoir qu'à la fin de la journée, il sera là, comme il l'était au début.
Me dire que je ne mangerais pas toute seule, en compagnie de mon ordi, msn, skype et firefox me faisant oublier ma solitude.
Je voudrais ne plus m'endormir seule, ne plus me réveiller dans la nuit, cherchant une présence à mes côtés. Je voudrais ne plus avoir d'insomnies, incapable de redormir seule, incapable de reprendre ma place dans un lit vide.
Je voudrais m'endormir sur son épaule et non sur un oreiller.
Je voudrais pouvoir partager avec lui directement ce que je vis ici, et non par l'intermédiaire d'une série de 0 et de 1, en transit entre France et Allemagne.
Je voudrais tout simplement être deux, et non plus une, unique et seule. Je voudrais lui dire en face que je l'aime et combien il me manque, et non plus le lui écrire.
Plus qu'un mois avant de m'envoler vers ses bras.

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