Magazine Journal intime

Petits riens et auto-congratulation...

Publié le 07 octobre 2008 par Emanu124

Comme hier, j'ai dépensé une dose non négligeable à mettre en scène les résultats du concours et qu'en ce moment j'ai autant d'énergie qu'une moule sur son rocher car, après le virus de la mort qui tue, je me suis collée une sciatique épaulesque - si, si ça existe, je vous assure - et ce matin j'ai fait une réaction au médoc censé me relaxer musculairement.

Il m'a tellement relaxée que j'ai failli m'exploser par terre, j'ai dormi toute la matinée et cet après-midi j'ai encore les jambes et la tête pâteuse.

Prenez pas ce truc qui s'appelle tétrazépame, vous planez pendant deux jours...

Quoique, si vous voulez planez... Je vous vends la plaquette, mais très cher...

Comment ça je deale ? Pas du tout.

Enfin bref, aujourd'hui je suis catatonique et encore une fois à la maison, mais hein, vous n'êtes pas venus pour m'entendre me plaindre.

ET VOUS AVEZ RAISON...

J'ai quand même une raison de me réjouir purement égoïste. Et qui a failli me donner une deuxième syncope après celle de ce matin. J'ai découvert aujourd'hui le classement Wikio (oui après un an passé sur le blog, formidable, je suis décidémment une quiche) et me suis rendue compte que j'étais 473ème des blogs les plus cités !

Dans les 500 premiers blogs les plus cités de la blogosphère Vous vous rendez compte ! J'en suis pas revenue...

C'est peut-être pas génial, mais pour moi c'est tout bonnement ENORME. Je m'auto-congratule donc...

Donc, pour vous associer à ma bonne humeur, une petite news rigolote, purement pompée (mais, je viens de le dire, pas la forme) : Avez-vous déjà envoyé le mail désespéré du samedi soir  ? Celui que l'on regrette immédiatement deux secondes après qu'il est parti. Celui envoyé à un(e) ex que l'on n'a plus revu depuis six mois. Et qui finit bêtement par «Je t'aime».
Pour éviter ces petits désagréments de soirée, Gmail, la messagerie de Google, vient de lancer une option épatante baptisée «Mail Goggles». Le principe: le vendredi et samedi soir (ou d'autres jours au choix), l'envoi de mail est conditionné à la réponse de questions de calcul mental, destinées à vérifier que l'on a les idées bien au clair.
Le temps de répondre aux questions, on peut réaliser à quel point le mail qui est en train de partir va nous faire passer le pire dimanche de notre vie. Bref, c'est l'assurance de cliquer immédiatement sur «delete» et de partir se coucher dans un grand ouf de soulagement.

CECI DIT, en bonne fifille qui aime bien voir le mal partout, j'ai tout de suite pensé à l'option inverse. Vous êtes raide dingue d'un homme (ou d'une femme, d'un berger allemand, d'une pompe à vélo ou autre, on est des adultes consentants) et vous voulez IMMEDIATEMENT à 3 heures du matin, après quelques pinacoladas,  lui envoyer un mail enflammé lui signifiant votre flamme et votre désir de passer à la casserole immédiatement. ET VOUS ETES NUL(LE) en calcul mental... Aie, aie, aie...

Ou alors vous l'appelez, à l'ancienne, et vous lui dites d'une voix fatiguée et empâtée "je te veux, je te désire, tu es magnifique".. Pas sure que le résultat soit très convaincant.

Encore une belle histoire qui ne verra jamais le jour...

Enfin bon, à vous de voir. Au fait, les gens, avouez : vous avez déjà envoyé LE mail déspéré du samedi soir que vous avez regretté deux secondes après avoir appuyé sur la touche "envoyer" ?


Retour à La Une de Logo Paperblog