Magazine Journal intime

Les humeurs d'Anaïs dans la Meuse...

Publié le 09 octobre 2008 par Anaïs Valente

J'ai deux chroniques de retard, déjà passées dans la Meuse mais non publiées ici, en voici déjà une, parue vendredi dernier.  Bonne lecture.

Une chanson très particulière

"Un matin suspendu aux fleurs de ton jardin, ma main sur ton petit cul, cherche le chemin"... 

Ça fait deux jours que mon réveil radio me hurle ces phrases à l'oreille pour me sortir de ma torpeur.  Au début, je n'ai pas vraiment "tilté", puis, en écoutant les paroles, je me suis redressée d'un coup d'un seul sur mon lit, cheveux hirsutes, oeil interrogateur.  "Ma main sur ton petit cul ?", c'est quoi cette chanson érotique ?  Et à bien y réfléchir (oui, de temps en temps, je réfléchis) "les fleurs de ton jardin", ça aurait bien une légère connotation sexuelle aussi, tant qu'à faire.

Le petit problème, c'est qu'en général, la première chanson que j'entends le matin reste sadiquement ancrée dans ma cervelle de moineau durant toute la sainte journée.  Et pour une sainte journée, susurrer "ma main sur ton petit cul" devant les collègues les clients et the boss, excusez-moi l'expression, ça la fout mal.

Dans mon jeune temps, je m'étais confectionné un hit-parade à la Anaïs, composé de chansons des années 60 (nan, je n'étais pas née à l'époque, mais j'avais déjà la fibre nostalgique).  Ainsi, vers 9-10 ans, j'écoutais et fredonnais sans cesse : "je vais et je viens, entre tes reins, et je me retiens" (extrait de Je t'aime moi non plus, chantée par Gainsbourg et Birkin).  Clair qu'une fillette qui hurle "non ! maintenant ! viens !" , sans savoir, of course, exactement de quoi il en retourne, c'était un tantinet gênant.

Mais je reste sur mon idée initiale : les chansons érotiques de 2008 n'arrivent pas à la cheville de celles de mon enfance.


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