Sur une idée de Boris Vian…
Messieurs les présidents je vous envoie ce mail, j’y colle en pièces jointes quelques virus immondes, histoire de rire un peu devant la mise en veille, de vos derniers circuits qui pourrissent le monde…
Messieurs les présidents nous rentrons du désert, on y a vu des chiens dans une ronde folle, s’acharner sur un vieux qui cherchait la lumière, entre ruines et misère, gisant là sur le sol…
Messieurs les présidents, vos hommes sans visage, ont occupé l’écran des médias affamés, dans un autre décor, un peuple sans image, s’endort au pied d’un mur dans le sang édifié…
Messieurs les présidents, du sommet du grand huit, distinguez vous déjà la rumeur de la foule, qui avance lentement et vous en serez quitte, pour un dernier assaut qui soulage et défoule …
Messieurs les présidents nous cessons d’être sages, nous rejoignons les camps de tous ces poings levés, nourris de vos tempêtes qui gonflent nos orages, convaincus que le sort n’en est jamais jeté…
Messieurs les présidents vous avez un message, il s’auto détruira d’ici quelques secondes, pour renaître en chanson au jour d’un nouvel âge, dans le dernier espoir des illusions fécondes…
Texte: Stéphane Joli - Musique: Laurent Chamerat / Kazbarok 2005 ©
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