Magazine Journal intime

Three days in Paris - day 2

Publié le 21 octobre 2008 par Anaïs Valente

Après une nuit très étrange, durant laquelle, même si je me sens comme un coq en pâte dans ma petite chambre d'hôtel, mes draps moelleux et mon lit tout accueillant, j'ai eu le temps de lire un livre dans son intégralité (Les petits secrets d'Emma de Sophie Kinsella, je vous le conseille fortement, vraiment super top méga rigolo et chouette de la mort qui tue), je suis réveillée à l'aube par le téléphone.  Enfin réveillée... je dirais plutôt sortie de la torpeur dans laquelle je me trouve depuis un petit quart d'heure seulement (pas de chance).  Une voix douce me murmure « bonjour, nous vous souhaitons une bonne journée ».  Waw, trop sympa cet hôtel qui réveille ses hôtes en douceur.  Je marmonne un « bonjour, merci », d'une voix molle.  Puis j'entends « bonjour, nous vous souhaitons une bonne journée »... « bonjour, nous vous souhaitons une bonne journée ».  glups, voilà que je réponds aux messages automatiques, maintenant.  Paris ne me vaut rien, apparemment, je perds déjà la boule.

Après une douche rapide, je me rue sur le  petit déjeuner.  Fait faim.  Croissant, pain au chocolat, couque au raison, salade de fruits, pain français (enfin là-bas on dit baguette), thé et jus d'orange : tout y passe.  Ce déjeuner en tête-à-tête avec un gros lézard en bois qui me regarde bizarrement est somme toute agréable, même si j'apprécierais une petite compagnie.

A 10 heures, j'ai rendez-vous avec Sophie, ma parisienne préférée.  Qui m'entraîne tout de go vers le BHV.  Kekseksa ?  Je l'ignorais...  Ces trois initiales pour Bazar de l'Hôtel de Ville.  Une caverne d'Ali Baba qui mettrait en danger le portefeuille le mieux rempli du monde.  En plus, c'est jour de fête, pour l'ouverture du nouveau rayon femmes.  Enfin c'est ce qu'ils disent.  Je repère illico un magnifique sac énorme et mauve, tout en cuir.  J'ai toujours rêvé de m'offrir un sac à Paris.  Juste comme ça.  Son prix est... cher... sans être inabordable.  Ce qui est le pire du pire, bien sûr.  Car l'inabordable n'est pas abordé.  Mais le juste « cher » peut l'être.  Alors j'aborde, et j'emporte.

Nous découvrons ensuite le speed-relooking, version mode du speed-dating (que j'ai d'ailleurs récemment testé, faudra que je vous raconte).  Lorsque je m'exclame « au moins, y'a des chances que ce soit plus utile que le speed-dating », un photographe brun et ténébreux qui passait par là croise mon regard.  Argh.  Je fonds.  Je veux.  Il nous oriente dans le fond du magasin, où des cadeaux sont à gagner.  Je gagne d'ailleurs un maquillage yeux, que Sophie me force à accepter, histoire d'être jolie comme tout aux dédicaces (chère Sophie, qui croit encore à Papa Noël).  Durant le maquillage, photographe chéri repasse et rit en constatant que nous sommes toujours là, puis il demande à la maquilleuse pour combien de temps elle en a.  Clair qu'il va venir ensuite me chercher pour m'inviter, je sais pas moi, au sommet de la Tour Eiffel pour une petite bouffe ou pour une séance photos ou pour un tour en bateau mouche ou pour une vie de bonheur à deux ...

Nous ne le reverrons plus.  Triste vie qui éloigne indubitablement les bruns ténébreux de mon chemin.  Si tu passes par là, ô toi qui a repéré mon charme absolu ce samedi 11 octobre à 11 heures au BHV, contacte-mouaaaaaaaa.

Ensuite, passage éclair au Mac Do (encooooore), puis départ pour la Mairie du XIe, pour la séance de dédicaces.  J'y rencontre un tas de gens sympas, organisateurs, auteurs, visiteurs.  Dont Nicole Versailles, venue notamment pour son livre « Tout d'un blog », que j'ai acheté et que je vais très bientôt dévorer, et puis Nicolas Ancion, et son « Nous sommes tous des playmobiles », dont je vous ai déjà parlé sur ce blog, et puis Wandrille, qui m'a touché le sein gauche (le droit est jaloux depuis lors) mais qui m'a surtout vendu trois de ses BD, sur des thèmes qui me sont chers, parus dans la collection « seul comme les pierres » : la rupture (In love with Mauricette), l'amour sur le net (In love with internet) et le boulot (Ta gueule de l'emploi) : tout un programme, et à mourir de rire croyez-moi.  Même que j'ai une super dédicace me représentant en train de le menacer de ne pas parler de lui s'il me fait pas une super dédicace.  Et puis Muriel Douru (dont je ferai connaissance demain, enfin demain dans mon histoire de Paris, donc le dimanche, pas demain en vrai - mais je vous en parle dès maintenant pour ne pas oublier, zavez compris ou pas ?), qui écrit et illustre de très chouettes ouvrages pour enfants ou adultes, sur l'homoparentalité, dont « Deux mamans et un bébé », qu'elle est venue dédicacer.  Et puis que dire de la foule en délire qui se rue auprès des auteurs, pleurant, suppliant même, pour des dédicaces ?  Christophe Willem à l'Olympia n'a pas fait mieux.  Madonna au Parc des Princes puissance dix.  Meuh non je n'exagère pas.  Enfin si, mais si peu.  Un tout petit petit peu.  L'essentiel n'est-il pas la qualité relationnelle ?  Et de ce côté, je suis servie. 

L'après-midi se termine par des petits jeux ludiques et créatifs sur le thème de l'écriture : une sorte de troc de mots, une roue magique qui dispense des thèmes sur lesquels écrire.  Sympa.  Chouettes souvenirs, que j'emporte précieusement, avec les livres achetés.

Sophie me quitte ensuite, et je pars pour une rencontre de blogueuses parisiennes, dont je ne vous dirai rien, passque les blablas de blogueuses, ça DOIT rester confidentiel.  Je dirai juste que les melo-cakes belges ont été appréciés, et que j'ai apprécié les rencontres.  Je vous dis donc l'essentiel, c'est essentiel.

Retour à l'hôtel, ensuite, à pattes, dont il ne reste que des moignons, après tant de marche dans Paris (hôtel magasin, magasin hôtel, hôtel mairie, mairie île Saint-Louis, île Saint-Louis hôtel...).

Un bon gros dodo et il n'y paraîtra plus.  Enfin j'espère...

Quelques photos : séance maquillage, séance dédicace, festival de mots et la table que j'ai partagée avec Nicole le dimanche.

maquillage

dedicace

mots

table



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