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Des changements consécutifs à la transformation: signes vitaux

Publié le 05 juillet 2007 par Laura Dove

Ce message débute un développement de mes réponses à gyver et à Mercana au sujet des modifications psychologiques et physiologiques qu'induit la transformation en vampire. Le sujet est vaste, aussi poursuivrai-je en abordant les autres points dans les semaines à venir. Je reste comme toujours à votre disposition pour plus de détails si vous le souhaitez.

De nombreuses petites différences distinguent le corps d'un vampire de celui d'un mortel, mais la plupart passent inaperçues dans un premier temps. Outre qu'il s'agit généralement de perceptions quasi-inconscientes, la faim tend à oblitérer toute autre considération chez un novice qui n'a pas encore appris à en faire abstraction.

Quoiqu'aucun vampire ne se regarde spontanément comme mort, nous ne présentons plus de signes vitaux évidents. Devons-nous être qualifiés de morts-vivants, de simples cadavres qu'une énergie surnaturelle maintient animés? J'ignore ce qu'en diraient les moyens d'analyse de la médecine moderne. Toujours est-il que notre cœur ne bat plus, nous ne respirons plus ni n'avons besoin de cligner des paupières, nous n'avons plus ni larmes, ni salive, ni transpiration, ni autres fluides que le sang, et notre corps ne produit plus de chaleur. Toutefois, bien que ces changements puissent vous sembler d'importance, le jeune vampire n'y prête que peu d'attention en temps normal. Ces réflexes s'évanouissent, tout simplement. C'est généralement l'absence de larmes qui se ressent le plus... Leur disparition ne supprime pas l'envie de pleurer.

Il peut être intéressant de noter que malgré tout, notre corps reste en partie fonctionnel. Nous pouvons emplir d'air nos poumons, ou nous deviendrions incapables de parler. Nos poils et nos ongles continuent à pousser normalement. Nous pouvons même absorber des aliments et excréter. Contrairement à ce que décrivent maints auteurs dans leurs ouvrages, les nourritures et boissons des mortels ne nous répugnent pas; elles nous sont simplement inutiles. Ce que nous mangeons se contente de transiter passivement -- et rapidement -- dans notre système digestif, et ce n'est douloureux que si nous le faisons irrégulièrement. Personnellement, je goûte la cuisine humaine comme j'apprécie le parfum des fleurs ou l'harmonie d'une musique, mais rares sont mes semblables à avoir eu l'idée d'essayer. J'avoue que ce n'est que par hasard que j'ai moi-même découvert cette possibilité.

En revanche, notre relation à la température est notablement différente de la vôtre. D'un côté, un vampire ne craint que très peu le froid ou la chaleur excessive, mais de l'autre, tout ce qui amène notre corps aux alentours des trente-sept degrés humains nous procure une agréable sensation de bien-être. Alors que vous étouffez quand le thermomètre grimpe, la canicule nous est plaisante, et bien sûr, nous ne dédaignons pas un bon bain chaud.


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