Magazine Journal intime

Mes humeurs dans la Meuse

Publié le 24 octobre 2008 par Anaïs Valente

Confiote, est-ce que j'ai une tête à faire de la confiote ?

Un jour comme les autres au bureau.  Mostek me regarde, l'air emballé de la jeune femme en discothèque qui vient de ferrer une proie et s'apprête à la dévorer allègrement, telle une mante religieuse après l'amour, et me signale qu'un big méga concours de la mort qui tue permet de gagner de quoi faire soi-même sa confiture.

Nan, je ne vous dirai pas où, Mostek m'en voudrait à mort.  Passque plus il y a de participants, plus ses chances de gagner s'amoindrissent.  CQFD.

Elle me propose toutefois de participer.  Et m'envoie le lien ad hoc.

Elle est tellement excitée par sa trouvaille que j'accepte d'écouter ses explications (d'une seule oreille, mais ne le lui répétez pas) :

Elle "Faut pas cuire les fruits"

Moi (dure d'oreille) "Faut cuire les fruits ! mais ça va pas la tête"

Elle "Faut PAS cuire les fruits je te dis"

Moi (flemmarde) "oui, mais, dis-moi, faut pas les nettoyer non plus les fruits ?"

Elle (exaspérée, si, si, elle était drôlement exaspérée) "faut juste les couper"

Moi (épuisée) "s'il faut les couper, c'en est trop pour moi"

Convaincue par ses arguments de taille et son regard assassin, j'ai tout de même participé pour gagner ce produit miracle qui me permettra de faire ma confiote.

Je pense cependant qu'il serait très très mauvais pour ma santé de me mettre à faire de la confiture. 

Et puis à quoi bon, alors que je connais la recette la plus simple et la meilleure : aller au supermarché, se baisser dans le rayon, prendre le pot, payer, déguster.



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