Magazine Journal intime

Vacances à Barcelone : Un sentiment mitigé

Publié le 23 octobre 2008 par Cygnus
Décollage jeudi matin pour Barcelone : les bagages sont en soute, le moral au beau fixe et le National Geographic dans mon sac à main.
Pas de doute, les vacances s'annoncent très très bonnes...

A l'arrivée il fait beau, chaud et l'on regretterais presque d'avoir opté pour le classique jean-basket pour le voyage. Après avoir récupéré nos bagages, nous prenons le train pour entrer dans Barcelone même et longeons le bord de mer pour arriver sur les Ramblas, l'une des rues les plus passantes du quartier. Vendeurs, dessinateurs, fleuristes et autres comédiens se partagent les emplacements qui bordent l'allée principale.

En attendant que le responsable de l'appartement arrive pour nous donner les clefs et nous faire visiter l'appartement, nous nous arrêtons manger un morceau. Le groupe se scinde en deux : ceux qui vont chercher à manger et ceux qui surveillent les valises... Il faut dire que nous faisons particulièrement touristes avec notre horde de bagages et nos sacs à dos posés pêle-mêle.

Les plateau arrivent et nous répartissons les victuailles dans la bonne humeur. Nous apprêtons à manger lorsqu'Aurélie remarque que le mec installé derrière nous vient de quitter sa table plutôt précipitamment. Tout le monde vérifie alors ses affaires et Matt annonce : "c'est parce qu'il est parti avec mon sac...". Vérification faite, le sac n'est effectivement plus là.
C'est la douche froide : les pickpockets barcelonais ne sont donc pas une légende... Et à peine 4h00 après notre arrivée, nous trouvons déjà la ville beaucoup moins accueillante.

Le Moral est un peu en berne et nous tentons de nous changer les idées en allant faire un tour sur le front de mer. A notre grande surprise, l'eau n'est même pas très froide : qu'est-ce qu'il est agréable de pouvoir se baigner fin octobre !
La fin de la journée est occupée par quelques courses rapides et un apréo conséquent : la sangria coule à flot et les tapas disparaissent à vue d'œil. Voilà une belle façon de clore cette 1ère journée.

Le lendemain n'est pas aussi clément : il pleut à verses et j'ai rarement eu l'occasion d'assister à un tel déluge. Chaussures et chaussettes trempées, pantalons bons pour être essorés et pulls dégoulinants... nous nous demandons si le personnel du musée maritime ne va pas nous mettre à la porte à peine le portique franchi. Heureusement il n'en est rien et nous nous empressons d'envahir les toilettes afin d'utiliser les sèches-mains.
Nous nous acquittons de l'entrée et recevons en échange un audioguide (en français s'il vous plait) exhaustif qui complètera agréablement les légendes des différentes expositions.

Quelques 3h00 plus tard, nous ressortons du musée totalement enchantés. Point besoin d'aimer la marine pour apprécier le musée et la qualité de son contenu. Il s'agit à n'en pas douter d'un élément incontournable de Barcelone.
Il pleut encore, mais ce n'est rien en comparaison du grain essuyé quelques heures plus tôt. Nous nous réfugions à l'appartement pour nous sécher et ressortons nous échouer dans un bar qui deviendra notre pub attitré pour le reste du séjour.

Le lendemain est pleinement consacré à notre enrichissement culturel et... vestimentaire. Guide dans une main et appareil photo dans l'autre nous déambulons dans les rues de Barcelone au gré des monuments et des escales culinaires : y a pas à dire, crapahuter, ça creuse !

Pour faire local, nous allons nous restaurer chez pizza hut pour les uns et burger king pour les autres juste avant de nous émerveiller dans la Sagrada Familia. Que l'on soit une grenouille de bénitier ou pas, que l'on aime le style (très particulier) ou pas, on est obligé de reconnaitre le génie de son concepteur Antonio Gaudi. Rarement l'occasion m'a été donnée de voir une architecture aussi moderne et sur-réaliste !
Bouche-bée devant l'entrée de la cathédrale, j'ai été plus que surprise d'apprendre que tous les éléments la composant étaient inspirés du monde végétal et animal. Seule ombre au tableau ? Constamment en travaux (en cours de construction serait le terme le plus exact), les plus optimistes prédisent qu'elle sera achevée en... 2041. Les plus pessimistes pour leur part estiment qu'elle ne le sera jamais.

Après s'en être mis plein les mirettes, nous optons pour une activité un peu plus terre à terre : le shopping. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas vraiment moins cher qu'en France et la valise vide emmenée en prévision ne sera guère utilisée au retour.
Avant de rentrer, nous faisons une petite halte au marché du coin pour y acheter de quoi faire des tomates farcies et un melon a(rhum)atisé... Miam !

Aujourd'hui c'est dimanche et contrairement au Seigneur, le repos n'est pas au programme : le Parc Olympique nous attends. Situé sur une colline (dont le nom m'échappe complètement), le premier challenge est d'y arriver... à pied ! Non mais c'est vrai : quel serait l'intérêt de prendre le téléphérique ? Là au moins on visite, on se ressource, et surtout... on élimine (du moins on essaye) la sangria ingurgitée depuis le début des vacances.
Finalement le jeu en vaut la chandelle : le panorama côtier est magnifique et l'étendue du port est impressionnante. Par contre, la vue sur la ville est décevante : elle donne l'impression de n'être qu'un amas de maisons posées les unes à côté des autres sans véritable réflexion architecturale.

Pour finir cette balade en beauté, (peut-on encore parler de balade lorsque l'on a marché toute la journée ?), nous nous dirigeons vers le Parc Güell, un incontournable. Gigantesque, il est dépaysant et totalement envoûtant. Il offre un panorama unique sur la ville et sert de lieu de rendez-vous aux Barcelonais venus se détendre, discuter ou courir.
Ses éléments d'architecture, signés Gaudi, lui confèrent un petit côté ubuesque qui achèvent de le rendre unique en son genre.

C'est lundi et les vraies vacances débutent enfin : direction la plage !
Le train nous dépose en bord de mer, à quelques encablures seulement d'une usine chimique. Heureusement, après nous être éloignés quelque peu, nous étendons enfin nos serviettes pour nous faire dorer la pilule. Un ballon, un peu d'eau et un cosmo et tout le monde est content !
Après avoir bien bronzé et profité de cette magnifique journée, nous nous retrouvons au pub. Le choix est fait pour cette dernière journée de manger local : ce sera paella pour tout le monde ! Ce n'est de loin pas la meilleure idée que nous ayons eu... Quelle que soit la variété gouté, cette dernière était insipide et totalement décevante. Je suis encore étonnée qu'elle ne nous soit pas restée sur l'estomac !

Dernière jour. Nous rendons les clefs de l'appartement à 11h00 et déposons les bagages en consigne pour pouvoir nous promener tranquillement en attendant le départ. Ayant eu la brillante idée de ramener des petits cactus à ma sœur et ma mère en souvenir, je passe ma journée à les redresser dans mon sac à main (aïe, ça pique ces cochonneries !) et à me demander s'ils passeront en bagages à main.
Le "maybe" incertain de l'hôtesse ne me rassure, et c'est avec appréhension que je laisse mon sac à main passer aux rayons X. Arrivés à bon port et ils ne semblent même pas affectés par la baisse de température... moins que moi en tous cas !

Brrrr, on se pèle !
Dites, ça vous dirait pas de partir au soleil ?!?


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