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Publié le 12 novembre 2008 par Jonasqueen

Qu'il est facile-pour moi-de penser à mille choses à la fois, de laisser mon esprit vagabonder dans les moindres recoins de mon imagination mais qu'il est difficile de l'écrire!
Dès lors que commence l'effort de taper sur le clavier, l'esprit se concentre et reste coincé dans le corps. Qu'importe, je fais l'effort ou, du moins, j'essaie ("Tu n'essaies pas, tu le fais ou tu ne le fais pas" Yoda, épisode V).
Ceci risque d'être le billet le plus difficile à lire, laissons-nous aller!
J'imagine souvent un humain traversant le désert, les pieds tellement usés par le sable brûlant qu'il n'y ressentirais plus aucune douleur, le corps si affaiblie par la soif et la faim qu'il en aurait des hallucinations. L'esprit de cet humain m'intéresse. Privé de tout pendant une période qui pour nous, bien installer dans notre petit confort, ne semblerait qu'une heure et pour lui une vie, cet esprit, là, coincé dans ce corps, pourrait-il s'échapper afin de permettre à l'humain de moins souffrir? Cet esprit si le corps survie et raconte, en reviendrait-il plus grand? Plus "vieux"? Si pendant cette période, il lui semble avoir passer toute une vie, est-il plus sage que quiconque? Faut-il alors que chaque humain connaisse la faim, la soif, la souffrance et l'errance pour grandir?
Et si grandir n'était en réalité rien d'autre que mourir? Je me compare souvent aux enfants, j'admire leur regard sur le monde et plus que tout, j'admire leur imaginaire, leur monde que nous adultes avons depuis si longtemps perdu qu'il nous semble incompréhensible. Je dis de moi que j'ai les pieds sur terre mais la tête dans les nuages. J'aimerais m'affranchir des obligations d'adultes, je ne souhaite pas redevenir un enfant (comme le dit la chanson) non, j'aimerais pouvoir garder l'âme d'un enfant en toute circonstance et ne pas me soucier du regard des autres. Seulement dans notre monde (qui entache celui des enfants), vous ne pouvez rien faire sans tenir compte de ceux qui vous observent. Où que vous soyez, votre liberté ne se mesure qu'au nombre de personne autour de vous.
Même lorsque vous fermez les yeux, vous ressentez leur présence! Phénomène probablement lié à nos instints animaliers que tant d'entre nous souhaiteraient voir disparaître. J'entends ici et là parler d'actes "inhumains", engendrés par des êtres "monstrueux" au visage si ressemblant des notres! Si tout cela n'est pas "humains" alors qu'est-ce? C'est bête! C'est animal! Tant il est vrai que les animaux sont incapables d'actes humains(?). J'entends par là qu'aucun animal n'utilise d'outil (sauf si vous regarder les émissions qui en parle), j'entends par là qu'aucun animal ne protège ses enfants au péril de sa propre vie(...), j'entends par là qu'aucun animal n'a jamais rien construit (...). Alors j'en conclue que tout ces actes sont "bêtes", "inhumains", et je ferme fort les yeux pour ne pas voir ce que nous sommes en réalité, tout bêtement des humains!
Je me cache et me calfeutre jusqu'à ce que la réalité me soit moins pénible, jusqu'à ce que l'on me dise "C'est bon, c'est fini" et entre temps, j'erre. Je vagabonde, m'imaginant roi, chevalier ou autre, coincé dans cette esprit qui n'a pourtant de limites que celles du regard des autres. Combien même, seul dans ma demeure, je reste prisonnier des idéologies des autres, de la pensée universelle retransmise 24h/24 7j/7 dans tout les médias pseudo-libre.
Dès lors que l'on donne l'information, devons-nous nous en laver les mains? Si je suis au courant d'une affaire concernant quelqu'un, suis-je responsable de la manière dont cette personne utilisera cette info? Devons-nous punir le messager comme il en était coutume au temps des rois? Dès lors, le fait de posséder une information devient dangereux et la faire connaître de tous permet de se libérer de ce poids. Cela ne confère aucun pouvoir en réalité, cela ne donne que des obligations! Que ceux qui savent, parlent afin de libérer leurs concsiences.
Savoir ou ignorer? Là est la question. Si je distribue mes connaissances, si je donne à tous, tout ce que je sais, je n'aurais pas à m'inquiéter de ce qu'on me donnera en retour car alors cela ne m'appartiendra plus, j'en ferai don à qui le souhaite car donner c'est recevoir, recevoir c'est donner. Si vous prenez le temps de lire ces lignes vous avez pris plus que ce que vous ne pouvez imaginer. Je crois que c'est cela le partage [aucun animal ne partage (...)].
Ce n'est pas seulement couper des parts égales, c'est aussi donner à tous tout ce que l'on souhaite donner. Et si on pense qu'il ne nous reste rien, que l'on nous a tout pris alors on se rend compte qu'il n'y a qu'une seule chose fondamentalement à nous, notre esprit! Je suis de ceux qui pense qu'un humain ne se juge (aucun animal ne juge) que sur ces actes car ses pensées lui appartiennent de fait! Tout comme il nous appartient de vivre en accord ou non avec nos penser, avec nous même.
Quête ultime de l'humain, vivre en accord avec soi-même. On dit du cheval qu'il est "la plus grande conquête de l'homme", je n'ose pas imaginer combien d'humain sont en désaccord avec eux! Le jour (s'il existe) où l'humain reprendra sa place originelle, bien du chemin aura été parcourue! Pour l'heure, l'humain ne se préoccupe uniquement de savoir ce qu'il pourra ou non mettre comme vêtements demain.

J'aimerais conclure par un paradoxe en vous conseillant de penser par vous-même...


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