L'internaute n'aime pas quand ça rame, quand un site est inaccessible. Mais je dois avouer que la baleine de Twitter survolant un océan orange m'enchante. On frôle la poésie. Elle signale la surcharge, le site qui ferme ses portes pour une durée indéterminée. C'est dimanche et il n'y a pas grand monde pour gérer l'embouteillage.Les techniciens viennent à la rescousse? Ils sont à pied d'oeuvre ou bien bondissent du lit pour sauver le soldat Twitter?
Mais qu'est-ce que Twitter au juste?
Un "réseau social" de plus.
[Lire l'article « présentation du concept, de ses différents usages et de quelques applications connexes » chez Aysoon]
Les abonnés gazouillent entre eux (twitter en anglais signifie gazouiller, pépier mais aussi jacasser) et signalent leur "état". Ce week-end, ils s'en donnaient à coeur joie lorsqu'au congrés de Reims, on s'enthousiasmait quand Martine prenait la parole "Allez Titine!" s'exclamait un internaute, on conspue la malheureuse Ségolène qui s'en prend plein la figure, on annonce la publication d'un article. Parfois, on écrit n'importe quoi :
Les journalistes s'y sont mis eux aussi. Les politiques, à l'instar de Barack Obama qui se targuait d'avoir plus de 130000 followers (des suiveurs). On suit Machin qui suit Bidule qui refuse d'être suivi par Trucmuche qui appelle à l'aide.
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