Magazine Journal intime

Un vrai cauchemar pour un conducteur parisien

Publié le 20 novembre 2008 par Gilles Poirier
On m'a livré la voiture hier soir, le chauffeur est venu à l'appartement. Une Mistubishi grise (je ne sais pas quel modèle) avec boite automatique. Ce n'est pas un de ces énormes bateaux en vogue ici, si possible de couleur blanche, le nec plus ultra pour les koweiti quand on conduit un char d'assault. Non, celle que l'on a est de couleur grise et c'est un modèle moyen, de toute façon il n'y a pas de petites voitures ici, donc c'est une petite voiture pour ici (taille laguna ou C4 quand même, pour ceux qui s'y connaissent en bagnoles). Personnellement, les bagnoles, ce n'est pas mon truc, tant que ca a 4 roues (plus la roue de secours), un volant et que c'est un minimum confortable, ca me va. Par contre, une fois sur la route je dois m'habituer à la conduite avec boite automatique (ce qui n'est pas trop difficile une fois passé les premières 5 minutes ou l'on essaye en vain de changer les vitesses et d'appuyer sur l'embrayage) et surtout à la conduite des locaux, ce qui est beaucoup plus difficile, car la règle générale ici c'est qu'il n'y a pas de règles. Du moins officiellement il y en a, et je ne m'amuserai pas à les enfreindre, surtout en ce qui concerne la vitesse, car je ne veux pas me retrouver au poste, mais les conducteurs semblent passer allègrement outre. On double n'importe comment, on slalome entre les camions, on va à plus de 120km/h limite maximale sur autoroute en zone de travaux avec une seule voie en doublant par la bande d'arrêt d'urgence et sur une route limitée à 80km/h, on klaxonne pour un rien, bref un vrai cauchemar, même pour un conducteur parisien habitué à la conduite en ville et dans les embouteillages.

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