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tricot de mot

Publié le 30 novembre 2008 par Nathalie Seguenot
Me voici, moi aussi, taguée pour la première fois. Taguée par qui ? Où ça ? Par un Tricot de mots . Une histoire écrite à mille mains. Un relais. Merci à Azur (http://cpetitbonheur.canalblog.com/)! Le voyage à débuté ici Sicotin (http://sicotin.canalblog.com/), est passé par Gre (http://grenouilleabulle.canalblog.com/), puis par Ktl (http://lustucru.canalblog.com/), et par la La Môme Poison (http://lamomepoison.canalblog.com/archives/2008/11/26/index.html), encore ici, liliba (http://liliba.canalblog.com/), avec la participation de Servanne (http://nanarivelou.canalblog.com/), et le voila chez moi. Quelques consignes données par la créatrice, Sicotin Afin que l’histoire reste cohérente, merci de respecter les consignes qui suivent, données par Sicotin : -L’histoire sera relayée par une personne à la fois. J’ai conscience que cela est dommage mais je n’ai pas trouvé d’autre solution pour éviter l’éparpillement. -La phrase pourra être très courte (une interjection par exemple) et n’excèdera pas plus de 3 phrases au maximum. Pour assurer une certaine cohérence, il faudra que ces phrases respectent le fil de ce qui a été précédemment écrit. C’est contraignant mais sans ça, cela risque de partir dans tous les sens et de nuire à la compréhension de l’ensemble. -Il est bien entendu possible de décliner l’invitation. Je comprends tout à fait que l'on n'ait pas l'envie ou le temps d'y participer. Dans ce cas merci de prévenir la personne qui vous a désigné(e) ou d'en choisir une autre pour qu’elle prenne la relève à votre place. Il était près de neuf heures lorsque Henri se gara sur le parking de la supérette d’Etretat. Une fois le contact coupé, il resta encore un peu dans sa voiture, le temps que la chanson qui se jouait à la radio et qui le mettait de si joyeuse humeur se termine. Puis hop, dans un élan, il sortit. Ses talons claquèrent en un bruit sec sur le macadam défoncé. Il huma l'air, s'emplit les poumons. Plus haut les mouettes riaient déjà. Il n'eut pas un regard pour les quelques clients qui attendaient l'ouverture du magasin accoudés à leurs caddies. Il se dirigea d'un pas guilleret vers l'arrière du bâtiment, dépassa un tas de palettes et entreprit de traverser le terrain vague... Bien qu'il ait eu du mal à prendre sa décision, il était maintenant très heureux, soulagé, même, et ne pensait plus qu'à cette mission qu'il s'était fixé, espérant de tout cœur que les résultats seraient à la hauteur de son attente. Il arriva bientôt à l'extrémité du village, et s'arrêta un instant, émerveillé comme à chaque fois par la vision de la mer et du paysage grandiose qui s'étendait face à lui. Alors, oubliant une seconde qu'il était attendu à neuf heures et huit battements de cœur précisément ! Une phrase de son ami Robert Sabatier lui monta à la gorge : Si je pouvais écrire avec des algues, toute la mer tiendrait dans un seul mot ... Son regard fixait la mer. S'accordant un peu de temps, son esprit se reposait au creux des vagues. Il ne voulait rien précipiter. Mais les minutes s'écoulaient. Il salua la mer et s'en alla au rythme du vent. Quand tout à coup, au détour d’une pensée, il se retrouva les quatre fers en l’air ! Choc aussi violent qu’inattendu. Mille couleurs se précipitaient dans ses yeux. Je passe le flambeau à Marie-Laure – les mots partagés - http://lesmotspartages.blogspot.com/ (http://lesmotspartages.blogspot.com/)

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