Magazine Journal intime

J'ai vu Arthur en vrai (et cette fois c'est vrai)

Publié le 05 décembre 2008 par Anaïs Valente

Il y a près d'un an, j'avais vu Arthur en vrai... ou presque.  

Mais hier, je l'ai vu en vrai de vrai de vrai de vrai.  Dans le superbe théâtre de ma ville.  Un chouette moment pré-birthday.

Cette fois, le pestacle s'appelle « Ishow ». 

Nous vlà installés, à quatre, dans les baignoires, également nommées loges.  J'aime cet endroit du théâtre, même si on y est tellement compressés que cela devrait s'appeler « boîtes à sardines » plutôt que baignoires.  Mais j'aime.  Impression d'être un peu à part du public, du parterre.

Il est 20h30, et le voilà. 

Il annonce tout de go la couleur en abordant les innombrables rumeurs dont il a fait l'objet.  Drôles, à première vue.  Insupportables lorsqu'on les subit  Mais le ton est donné. Drôle, extrêmement drôle. Le public semble immédiatement séduit.  Et moi zossi, mais c'était couru d'avance.

Ensuite Arthur, 42 ans au compteur, se lance dans un inventaire des technologies actuelles, et les compare avec celles d'antan.  A mourir de rire.  D'autant que c'est de ma génération dont il parle, la génération des téléphones fixes à cadran rond, des téléviseurs énormes sans télécommandes et des jeux électroniques bicolores.  C'est tellement vrai, tellement réaliste, qu'on se marre comme des petites fous.  Et je me marre tant que je sens la crise d'asthme arriver.  Ne pas criser ne pas criser ne pas criser par pitié.  Je me marre, mais ce qui me fait le plus marrer, tout bien réfléchi, est la réaction d'une de mes compagnes qui, après qu'Arthur ait évoqué les Blackberrys, et leurs ancêtres, les répertoires papier à ouverture automatique sur la lettre choisie (vous vous souviendez ?), me lance avec étonnement « aaaaaaaah, ouiiiii, je connais mais je ne savais pas que ces répertoires papier de ma jeunesse s'appelaient ... des Blackberrys ».  Oups.  Keskonsmarre, je vous le disais. 

Ensuite, évocation de sa vie, de ses amours, de ses parents, des hommes et leurs petits travers, des femmes et leurs gros travers .  Arthur jongle avec les mots, sans jamais être vulgaire, et c'est ce que j'aime en lui.  Parfois, ses blagues lourdes (un clavier azerty en vaut deux) font rire, tant elles sont lourdes justement.  Il le sait.  Il le fait exprès.  Il est naturel et drôle.  C'est l'essentiel.  Et j'adore.  C'est définitif, je suis conquise.

Comme pour son premier spectacle, celui-ci se termine sur une note émouvante, lorsqu'il « parle », durant de longues minutes, avec le Jacques qu'il était, adolescent, puis termine en nous précisant, un peu triste « j'ai joué ce soir sous 800 regards, mais je n'ai joué que pour un seul regard, celui que je n'ai jamais eu ».  Le mystère reste entier, mais l'émotion est palpable, surtout lorsqu'il nous annonce son trac, de par la présence de son best friend Dany Boon.  Comment, Dany Boon est là, à Namur, dans mon théâtre ?  Une main se lève, dans le noir.  Serait-ce lui, là, à quelques mètres de notre baignoire ?  Il fait trop noir.  Lorsque les lumières se rallument, la silhouette se lève furtivement, met une casquette et s'éclipse en vitesse.  Nous ne saurons jamais si c'était bel et bien lui.  Dommage.

Un magnifique moment qui me confirme que j'ai eu raison de vouloir voir Arthur, en vrai.  J'en ressors avec une banane d'enfer, sans doute due aux endorphines.  Que du bonheur.

arthurishow



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LES COMMENTAIRES (1)

Par Romain
posté le 19 août à 13:58
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**Je viens de lire tes deux articles succesivement et c'est un vrai bonheur de voir enfin qqun qui a aimé les spectacles d'Arthur! Il suivit de taper Arthur dans google pour se rendre compte qu'il a plus de détracteurs totalement jaloux de sa réussite; que de vrai fan comme nous et ça fait mal. Je te laisse mon blog, http://arthurmyking.skyblog.com Bonne journée et vive Arthur!

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