Usage mobile : Un saint-bernard sur lequel on utilise le langage texto pour les intimes

Selon l'étude annuelle de TNS Sofres pour l'Association française des opérateurs mobiles (Afom) :

• Si l'utilisation en langage phonétique est largement tolérée auprès d'amis (62%) et de collègues (51%), tout ne peut pas se dire en langage phonétique.
• Pour 60% des Français, envoyer un SMS en langage phonétique à ses parents et à son patron (89%) est largement réprouvé.
• Parmi les 12-24 ans, 50% jugent que s'adresser à ses parents par ce type de message est peu convenable.
• En revanche, 93% d'entre eux plébiscitent l'envoi de SMS en phonétique à un ami, 87% à son conjoint et 52% jugent même «convenable» de déclarer sa flamme par texto. Par contre, pour les plus romantiques (56%) un "jtm" n'est pas recevable !

Concernant les règles d'utilisation du mobile en société, elles semblent assez bien partagées par les Français.

• Ils jugent peu convenables de répondre à un appel dans une salle d'attente (73%), pendant un repas de famille (75%), en tête-à-tête amoureux (76%) ou avec une personne en face à face (79%).
• Pour ceux qui auraient tendance à parler trop fort au téléphone, 55% des personnes interrogées estiment convenables de le lui signaler.
• Mais, 57% jugent acceptables de répondre à un appel dans les transports en commun.
• Dans la sphère privée, les Français sont soucieux de protéger l'intimité de l'autre. 82% jugent qu'il n'est pas «convenable» de lire ou consulter les appels de ses enfants, de son conjoint (84%) et de ses parents (92%).
• Mais ... 27% d'entre eux ont déjà transgressé cette règle.

La relation au téléphone mobile est différente selon que l'on soit un homme ou une femme.

• 80% des femmes sont équipées d'un mobile, contre 75% pour les hommes
• Elles sont une majorité (75%) à le percevoir comme un outil tranquillisant contre 59% pour les hommes.
• Le téléphone a ainsi pu leur servir à rassurer les proches, à porter secours ou encore à être secourues. Il est comme leur «Saint-Bernard de poche», explique l'Afom.
• Parmi les utilisatrices les plus jeunes, le mobile apparaît également comme «indispensable» (65% contre 51% des hommes de 12 à 24 ans), comme un accessoire de mode (67%).
• 49% d'entre elles, lui attribuent une valeur affective contre 39% pour les hommes du même âge.

Concernant la nocivité des mobiles, alors que 79% de la population est équipée d'un mobile, 29% des Français jugent son utilisation dangereuse pour la santé. A l'inverse, un tiers des sondés estime qu'il n'y a pas de preuve d'un danger réel de l'utilisation des portables.