Magazine Journal intime

Un, deux, trois… appelez-moi Lizzie

Publié le 23 décembre 2008 par Anaïs Valente

J'ai regardé Orgueil et Préjugés.

Encore.

Je vous parle ici du film, pas de la télésuite achetée récemment sur le net, sur vos conseils avisés.

Le film.

Mon moment de bonheur préféré.  Sans doute parmi mon top 10 des films mmmmmmmmmh, des films aaaaaaaaaaaaaaaargh, des films ooooooooooooooh, des films rhaaaaaaaaaaaaaaaaa.  Sans doute mon number 1.

Passque d'abord, y'a Lizzie, enfin Keira Knightley, dont je suis raide dingue, même que si j'étais un homme, ben je serais amoureux d'elle pour sûr.  Elle est belle sans être parfaite.  Elle est gracieuse.  Elle est intelligente (ah ben si, ça se voit).  Elle est naturelle.  Elle est... tout ce que j'aimerais être.

Passque ensuite, y'a Mister Darcy, enfin Matthew MacFadyen, dont je suis raide dingue, même que si j'étais une femme, ben je serais amoureuse de lui pour sûr.  Je suis une femme.  Tiens, indeed.  Je reprends : même que si j'étais une femme à la plastique de Keira Knightley, ben je serais amoureuse de lui pour sûr.  Il est beau et parfait.  Il a la classe.  Il est craquant au possip'.  Il est intelligent (ah ben si, ça se voit).  Il est brun et ténébreux. Il est... absolument tout ce dont je rêve chez un homme.  L'homme dont je tomberai amoureuse sera ainsi.  C'est clair.  Et même s'il ne l'est pas (sois réaliste, petite Anaïs), vu qu'il sera dans mon cœur, bien au chaud, il le sera (me demande si je suis claire sur ce coup-là).

Donc, Anaïs regarde, pour la Xème (7ème ? 9ème ?) fois, ce film sublimissime.

En VO, et ça je pense que c'était la première fois.  Depuis quelques mois, vous le savez, je ne jure plus que pour la VO.  La voix de Mister Darcy (à prononcer Mistewwww Dawwwwcy) est à tomber morte (s'il est possible de tomber encore plus).  Par contre, j'ai eu un peu de mal à suivre, les dialogues sont rapides, je trouve.

Une fois le film vu, me voilà, comme d'habitude, toute chose.  Et je m'offre les bonus... en bonus. 

Puis, soudaine envie d'écouter, à nouveau, les commentaires du réalisateur.  J'adore les versions commentées, on apprend plein de choses, on découvre plein de choses, on se concentre ensuite sur plein de nouvelles choses...

Ensuite ?

Et oui... passqu'ensuite, j'ai eu une soudaine envie irrépressible de regarder le film en VF.  Pour changer.  Pour comparer.  Pour apprécier les commentaires entendus juste avant.

Et découvrir les anecdotes contés par ledit réalisateur, les secrets de tournage, les petits détails passionnants.  Découvrir qu'en effet le chant du merle accompagne Lizzie si régulièrement.  Qu'en effet la maison est éclairée par deux soleils, fort étrangement.  Qu'en effet un chien passe et repasse par là, si naturellement.  Qu'en effet les chaussures de la mère Bennett sont crades, bien évidemment.  Qu'en effet ce vol d'oies sauvages ou ce soleil levant dus au hasard rendent le film encore plus beau, tellement beau... Qu'en effet ceci, qu'en effet cela.   Un bonheur.  Tellement fort qu'il fait mal, comme dirait l'autre.

Et je vais vous dire : plus je regarde ce film, plus je l'aime.  Je l'aime.  Passionnément.  Je redécouvre à chaque fois l'histoire.  Je redécouvre des images superbes.  Des demeures splendides.  Des sentiments captivants.  Des arbres grandioses.  Une musique envoûtante. Des robes étonnantes.  Des chapeaux encore plus étonnants.  Je redécouvre chaque personnage, ses petits travers, ses qualités émouvantes (enfin bon, certains personnages n'en disposent pas, même en cherchant beaucoup beaucoup, j'en conviens ...).  Et je découvre de nouvelles choses, de nouveaux regards qui en disent long et qui m'avaient parfois échappé, de nouvelles sensations, de nouvelles émotions.  Un petit sourire que je n'avais pas vu.  Un mot d'humour passé inaperçu.  Une réplique dont je n'avais pas saisi le sens.  Un ruban qui passe par là.  Un soupir.  Une envie.  Des yeux qui parlent.  Un amour naissant.  Des amours naissantes.  Et une scène finale à tomber en pamoison (quoique le bonus US est craquant également).

Rien ne se passe, pour ainsi dire, de charnel entre les protagonistes.  C'est l'époque qui veut ça.  Mais keske c'est palpable à tout instant.  Keske c'est sensuel.  Keske ça réveille les papillons de mon bide.  Keske je frémis.   Keske je frissonne.

A chaque seconde, à chaque minute, j'aime ce film.  De la première seconde, son du merle, à la dernière, soleil levant.  Il m'habite.  Je ne m'en lasse pas, même après l'avoir vu trois fois d'affilée ... 

Que dire encore ?  Rien.  Il faut le voir, tout simplement.  En VO, impérativement.

J'ai aimé la version téléfilm de la BBC, mais cette version film sera à tout jamais ma favorite que j'aime d'un amour fou pour les siècles des siècles, amen.

Maintenant, je me pose tout de même une toute toute petite question.  Une question toute toute petite, mais importante.

Docteur, soyez honnête, est-ce un toc de regarder Orgueil et Préjugés trois fois en une journée ? 

Non ?

Et quatre fois ?  

Merci Docteur.

Vous ne connaissez pas ce film ?  Achetez-le, c'est un ordre.

Et si vous avez plein de sousous (merci Papa Nowèl), offrez-vous le coffret Orgueil et Préjugés / Reviens-moi... aaaaaaaaaaargh.  C'est aussi un ordre.



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