Magazine Journal intime

Mes humeurs dans la Meuse

Publié le 30 décembre 2008 par Anaïs Valente

(paru dans la Meuse chais plus quand, mais on s'en moque, c'était en décembre)

Ces expressions qui ne servent à rien

L’autre jour, en rentrant chez moi dans le blizzard namurois (ben non j’exagère pas, fait froid en cette saison), j’ai été prise d’un furieux hoquet.  Le genre de hoquet bien bruyant qui fait mal là, là et là.  Le genre de hoquet qui dure, au point qu’on sent la mort venir (oui, on peut mourir d’un hoquet récurrent, paraît même que Pie XII en est mort).  Je me suis alors surprise à penser illico « « enfant hoquetant, enfant bien portant ».

Puis j’ai pensé « my god, keske c’est débile ces expressions-remonte-moral de vieilles grands-mères en panne d’inspiration ».  Même si leur but est louable, je le conçois, elles sont bateau de chez bateau (les expressions, pas les vieilles grands-mères, entendons-nous bien).

Ainsi, outre « enfant hoquetant, enfant bien portant », y’a aussi, dans le même genre débile :

« un de perdu dix de retrouvés » (pas envie des « dix », juste du « un »)

« mariage pluvieux mariage heureux » (c’est cela oui, « mariage ensoleillé, mariage râté »)

« Loin des yeux près du cœur » (ou l’inverse)

« Après la pluie vient le beau temps » (même Monsieur Météo sera d’accord)

Que du positif quoi, histoire de se dire qu’ « à toute chose malheur est bon ».  Ah ben en voilà un nouveau, qui m’est venu tout naturellement en écrivant, c’est dire si nous sommes imprégnés et conditionnés par cette culture du dicton.

Vous en connaissez d’autres, des expressions qui ne servent à rien qu’à rien ?

meusemoi



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