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Classe misère

Publié le 05 janvier 2009 par Vinsh

Salut les jeunes, c'est le plug de Vinsh!
C'est quoi un plug? Pfff, mais t'es rien qu'un ignare! Je t'ai déjà expliqué que ça sert à donner aux messieurs et aux dames le même air réjoui que l'hôtesse sur l'image.
Ok, je suis pas vraiment un plug, mais avec ce que j'ai bouffé depuis deux semaines je commence à en avoir la silhouette. Et pis je peux éventuellement consentir à servir au même usage. Mais faut négocier. Bref.
Bon, sinon, bonne année, santé, bonheur (un doigt dans ta sœur), tout ça tout ça, hein, on va pas s'attarder là-dessus, de toute façon pour le moment il s'est pas passé grand-chose en 2009.
Comme j'ai été absent hyper longtemps et que t'as trouvé le temps hyper long sans moi, je vais tenter de te faire un récit, non pas exhaustif mais au moins correct de mes vacances. Je te sens déjà passionné et au bord de l'apoplexie génitale à cette riante perspective. Comme je te comprends.
Alors pour commencer, Nouël. Bah c'était nul. Voila. Je sais bien que plein de gens jouent les blasés après coup et que c'est agaçant au regard de tous les petits africains qui ont passé un vrai Nouël pourri et tout, mais que veux-tu, j'ai un standing de vermine capitaliste. Donc Nouël, cette année, c'était naze. Si je te résume le truc en deux lignes, j'ai bouffé des apéricubes en consultant un passionnant bouquin illustré sur les vieux tracteurs de nos campagnes et en regardant les autres picoler (mes parents sont convaincus que je suis alcoolophobe) (j'expliquerai ça un autre jour) (ou pas). Puis j'ai dégusté du saumon et du foie gras devant l'émission de Jean-Luc Reichmann en écoutant des blagues beaufs. Bizarrement, en termes de loose, j'ai quand même été battu. Comme quoi, mes enfants, c'est pas bien de se plaindre. Et pis d'ailleurs, tout gâté que je suis, j'ai pu, grâce à mon frère (le seul à m'aimer puisque le seul à m'avoir fait un cadeau) (je prends note pour les anniversaires de mes géniteurs, je vais les pourrir), rejoindre l'une des plus grandes sectes du métro parisien...

Je suis donc quasiment au complet de ma panoplie de la connasse parisienne.
Et le nouvel an à Barcelone? Bah c'était vachement mieux (tu m'étonnes) même si le GG et moi commençons à nous transformer en une espèce d'hybride entre Bonnie & Clyde et un couple de retraités. Entendre par-là que nous sommes très actifs tout en étant rattrapés par nos instincts casanier. On a donc fêté le nouvel an dans la foule en se faisant asperger de champagne (ma veste Kenzu ne vous remercie pas) avant de foncer au pieu à 1h du matin. Le nouvel an clubbing à Barça n'a pas eu lieu. Je sais, je sais, tu es déçu.
Le reste de notre séjour est à base de ce que font les couples en vacances: ils font du tourisme et ils b**sent (en résumé).
Et dans le cas de jeunes gens brillants mais fauchés (la crise, ma bonne dame, la crise!), ils voyagent en classe misère, aussi...
Alors what iz ze classe misère, me demandes-tu?

Ici, pour illustration, Victoria B., égérie de la classe misère: c'est bien du griffé, mais y'a une couille quelque part.
Bah pour les voyages, la classe misère, c'est ça: c'est bien un avion (cheeeeeer, l'avion) mais quand tu montes dedans tu sens qu'en fait t'aurais mieux fait de payer plein pot.
Oui, lecteur, tu vois bien de quoi je parle. Toi aussi, au moins de réputation, tu connais Ryunair et ses copines les compagnies aériennes loucoust... Et si tu as essayé, tu sais aussi que ce peut être traître, ces merdouilles là! En tant que plug, je peux utiliser une formulation imagée que vous les êtres humains vous comprenez bien: on s'est bien fait chier.
Parce que debout à 2h, puis bus de nuit à 2h40 puis navette gare/aéroport à 3h45 puis arrivée à l'aéroport (de troisième zone, hein, on est chez Ryunair, le vrai aéroport de Barcelone, ils connaissent pas) à 5h15, puis bagage enregistré à 6h puis décollage à 7h20 puis atterrissage à Paris (enfin, un aéroport en Picardie, quoi) à 9h puis re-navette à 9h20 puis arrivée à Paris (pour de vrai cette fois) à 11h puis métro puis déjeuner puis jetage du GG à son train à Montpanasse à 14h10... Bah au final ça nous fait du voyage de 12 heures, ces conneries! Limite on aurait fait plus vite en bagnole (sans les mioches insupportables qui braillaient en espagnol - vous savez, cette langue que les gens ont tendance à parler fort?) (clairement, on gagnait au change, en fait) (même pour plus de 12 heures)!
C'est décidé, la prochaine fois, on voyage chez les riches.

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