Fahrenheit 451 de François Truffaut

Mon film de science fiction préféré. Peut être le plus méconnu de Truffaut. Tandis que le roman de Bradbury est difficilement accessible en français (Il souffre, à mon goût, d'une traduction pataude qui exprime mal le style poétique de l'écrivain). Truffaut réalise quant à lui, un chef d'œuvre d'adaptation. Comme il avait su magnifier de nombreux romans noirs ("Vivement dimanche", "La sirène du Mississipi", "La mariée était en noir") il fait de Fahrenheit 451, un bijou cinématographique.
Il faut voir le pauvre Montag dévorer les livres la nuit, en cachette, avec la même frénésie qu'il les brûlait avant d'ouvrir le premier. Son "actrice" de femme est aussi expressive qu'un pudding surgelé, prisonnière des écrans interactifs qui meublent leur appartement ignifugé. Eh Oui ! car le rôle des pompiers consiste désormais à brûler tous les livres, jusqu'à les dénicher derrière de faux écrans de télévision...
Fahrenheit 451 est la température à partir de laquelle le papier commence à brûler...

Fahrenheit 451
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Les livres brûlent à 451 degrés Fahrenheit.
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