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Schiltigheim : comptes de campagne et rêglement de comptes

Publié le 09 janvier 2009 par Stb

Ecrire Dans un communiqué intitulée « Nul n’est censé ignorer la loi, surtout un avocat ! », la Conseillère Générale, nouvellement Modem, Andrée Munchenbach, me mentionne.

Ce communiqué, concernant l’invalidation du compte de campagne de Raphaël NISAND, fait le point sur la position de l’élue face à son adversaire de toujours et fait un rappel à différents points de la loi. Il finit en précisant : « Comme bien d'autres, mon équipe a  respecté scrupuleusement le code électoral. Notre compte de campagne a été validé sans aucune réserve... »

J’ai, pour moi-même ou d’autres candidats geré, co-ordonné, des mandataires, des équipes de campagnes, constitué, près d’une centaine, de comptes (tous validés) et cela ne change en rien ma position évoquée concernant tour à tour Jacques BIGOT et Raphaël NISAND ( lire les notes en cliquant sur les noms).

Aujourd’hui et comme à mon habitude, je persiste. Tout d’abord parce qu’une élection se gagne dans les urnes, ensuite parce que je n’ai jamais réglé de comptes en me réjouissant du malheur des uns ou des autres d’ailleurs.

Vu de loin, et n’ayant pas d’éléments précis, je ne conteste pas l’erreur, mais la double-peine dont certains aimeraient à se réjouir. La première peine (invalidation des comptes) ne saurait être renforcée par une autre. Surtout si la bonne foi est reconnue.

Madame Munchenbach écrit : « Contrairement à ce qui a été allégué, notamment par M. BOU(R)RHIS sur son site, cité par les DNA, la loi ne complique pas la vie du candidat. Il n’est pas besoin d’une présence permanente du mandataire financier à ses côtés. ».

Et bien, je persiste encore. Si un candidat souhaite à une heure de son choix engager une dépense, il convient presque soit qu’il dispose de chèques en blanc pre-signés, soit que le mandataire soit présent à ses côtés (c’est d’ailleurs pour cela que les mandataires sont souvent des proches !)

Enfin, si la loi précise « Le règlement des dépenses est effectué par le mandataire, par carte bancaire à débit immédiat, prélèvement, virement ou au moyen d’un chèque tiré du carnet correspondant au compte bancaire ouvert à son nom. », je serais curieux de savoir combien de banques ont éditées des « cartes de crédit » pour un, deux ou plusieurs mois à des comptes de campagnes.

Bref, il y a la Loi et l’esprit de la Loi. Le Tribunal tranchera. Mon avis est clair et s’exprime dans le respect de la vie politique locale, de ses acteurs, bien au-delà des querelles partisanes stériles dont nos conciyoyens ne veulent plus.


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