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Epidémie de choléra au Zimbabwe

Publié le 03 décembre 2008 par Kalambik
Epidémie de choléra au Zimbabwe
L'épidémie de choléra qui touche désormais tout l'est du Zimbabwe a tué 565 personnes depuis son apparition dans le pays au mois d'août.
Alors que le nombre de décès s'alourdit de jour en jour, la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge estime que la situation devrait encore "empirer en raison des pluies persistantes et du début de la saison des inondations", a-t-elle indiqué dans un communiqué. De fait, 81 nouvelles victimes ont été répertoriées au 2 décembre par rapport aux données de la veille faisant état de 484 morts, selon les données du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Le nombre de personnes atteintes du choléra se monte désormais à 12 546, indique OCHA.
Le choléra, qui occasionne diarrhées et vomissements pouvant être mortels, se propage au Zimbabwe dans un contexte de marasme économique et social. Les réseaux d'eau, d'assainissement et de santé du pays n'ont pas été épargnés par l'effondrement de l'économie depuis huit ans. A cela s'ajoute une paralysie politique qui ne fait qu'empirer la situation.
le monde

Les signes de la maladie

La contamination se fait par contact direct avec les malades (mains, linges, cadavres) et par l'ingestion d'eau ou d'aliments souillés. L'incubation est courte (1 à 3 jours).


Traitement

Le traitement repose sur la réhydratation par voie orale ou intra-veineuse et les antibiotiques en cures de 3 jours (tétracyclines, Bactrim forte).

La prophylaxie débute par l'amélioration de l'hygiène générale. La vaccination (vaccin cholérique Pasteur) est peu efficace : l'immunité est de courte durée (6 mois) et ne survient que dans 40% des cas ; elle est cependant exigée pour se rendre dans certains pays.

Un vaccin par voie buccale, actif en une seule prise, à été mis au point (Orochol, Berna). Une prophylaxie médicamenteuse par une dose unique de tétracycline (doxycycline), représenterait un bon moyen pour assurer la protection des individus en zones d'endémie. Quelques précautions élémentaires sont souvent suffisantes : boire uniquement de l'eau bouillie ou de l'eau en bouteille, éviter de manger des fruits de mer, légumes et fruits crus (sauf les fruits qui peuvent être pelés).

Le vibrion cholérique meurt en 10 jours, même réfrigéré, dans le poisson, les fruits et les légumes crus. Les fruits de mer crus seuls risquent de rester contaminés mais le vibrion disparaît à la cuisson. Les aliments congelés contaminés sont dangereux s'ils sont consommés crus. Les fruits et légumes frais doivent être pelés ou cuits. Les aliments séchés, en boîtes ou irradiés dans de bonnes conditions sont inoffensifs.

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