Magazine Humeur

Servir

Publié le 06 février 2009 par Xavier1

Le pouvoir c'est servir et ne pas se servir. Comme le font certaines crapules dans le monde de l'entreprise.

Nous avons besoin d'une nouvelle politique et d'une nouvelle race de politiciens qui ne fassent pas de vague. Quelque chose de discret et même d'invisible. Mais présent et efficace.

Un vrai politicien ne fait pas parler de lui parce qu'il fait son travail. Il assure :


-Des crèches pour les enfants


-Des écoles et des lycées


-Des universités avec des diplômes qui aboutissent  à un emploi, mais et c'est cela qui est important : les universités doivent impérativement rester des centrales ou l'on développe l'intelligence, le savoir et la connaissance. Des lieux de très haute culture.


-Des services publics performants et efficaces


-La démocratie


-Le droit au bonheur


-Le droit à l'insouciance (juste ce qu'il faut pour ne pas sombrer dans l'indéfini et la paresse)


-La liberté d'entreprise


-Le droit de s'enrichir légalement


-La liberté de circuler librement sur le territoire

J'en oublie certainement encore car en fait il n'y a aucune limite à cette liste, à la seule condition que cela ne soit pas une cause de trouble de l'ordre public. L'ordre doit demeurer de façon permanente. L'ordre, ce n'est pas la dictature. C'est au contraire la sécurité. Pas seulement la sécurité policière. Quand elle est en excès comme c'est le cas en ce moment, cela est du au fait que les politiciens ne sont pas capables de créer le plein emploi.

Je connais deux sources de sécurité:

La sécurité policière.

La sécurité de l'emploi.

Pas d'emplois = désœuvrement, délinquance donc répression policière. Début de la dictature.

Présentement les forces de police et de gendarmerie sont au bout de toutes leurs résistances physique et psychologique. On ne peut pas faire plus et mieux. C'est impossible.

La seule solution : c'est de créer le plein emploi tous azimuts purement et simplement. Et aussi d'augmenter tous les salaires des fonctionnaires sans la moindre exception et augmenter aussi le SMIC.

On peut faire cela. La dette publique ? On s'en fiche de la dette publique. On mettra en place un plan de remboursement automatique de la dette quand la reprise sera effective. Cela aurait du être fait beaucoup plus tôt.

Xavier  Jaffré


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