Magazine Journal intime

Attentes et espoirs

Publié le 09 février 2009 par Aparily

J’ai lu que dans un article du Devoir que la vente moyenne d’un livre de fiction au Québec tous genres confondus s’élève à 883 exemplaires vendus. C’est sans doute un peu moins pour les premiers romans. Le taux global de retour des livres (les libraires ont trois mois pour retourner leurs invendus aux éditeurs à ce que je sais) est de 31% ce qui est énorme.

Je parle de chiffres ce matin parce qu’au fur et à mesure que la date de sortie de mon roman se rapproche, je pense à ce qui m’attend. En fait, j’essaie de ne pas me faire trop d’attentes pour limiter la déception. Je ne sais pas du tout quel accueil critique et public mon roman aura, je ne sais pas quel rayonnement il aura auprès des médias, auprès des lecteurs et vivre avec cette incertitude est assez difficile.

On a beau dire, on se crée quand même des attentes. J’essaie de me dire : eh c’est déjà génial d’avoir terminé un roman, d’avoir convaincue une maison d’éditions de le publier et de savoir que son roman va se retrouver en librairie. C’est vrai c’est génial. Mais ce bonheur là est presque derrière moi, je me rappelle encore de ce que j’ai ressenti quand Caroline m’a appelée au boulot, je me suis sentie flotter, littéralement. Quand j’ai rencontré Caroline et signé mon contrat aussi. Aujourd’hui, je suis un peu passée à autre chose. Je suis dans la phase 2 : celle où je veux toucher le plus de lecteurs.

Ce n’est plus vraiment de mon ressor maintenant et je trouve difficile de se laisser aller et de se dire advienne que pourra. C’est ce qu’il faut faire pourtant, on ne contrôle rien et ça ne sert à rien d’essayer sauf à s’épuiser. Bien sûr, je fais de la promotion sur mon blogue, sur facebook, j’aimerais organiser des séances de signatures dans les librairies de ma ville, mais ce n’est pas vraiment ça qui va jouer sur les ventes et je n’ai aucune idée de ce qui va jouer. C’est le flou total.

883 exemplaires vendus, c’est déjà énorme, je le pense. Toucher 883 personnes avec une histoire sortie de notre tête, c’est énorme. Mais évidement, mes espoirs dépassent largement ce chiffre. J’essaie de ne pas trop penser à ça pour ne pas être déçue, j’essaie de penser à ce qui m’attend sans penser aux ventes pour pouvoir le savourer pleinement mais je crois que c’est humain d’avoir des rêves et des espoirs. Je crois que c’est humain de vouloir voir son livre en tête des palmarès.

On verra.


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