Magazine Journal intime

Aventures capilaires

Publié le 10 février 2009 par Caju

C'est un fait, je ne suis pas une fan du coiffeur.

Pourvue d'un TOC non bienfaisant pour ma chère tignasse (je m'arrache les fourches, me créant ainsi très rapidement des coupes improbables et augmentant de surcroît le nombre de fourches présentes dans ma chevelure), je déteste voir mon moment de "détente" se solder par un moment de honte suprême, quand le "charmant" coiffeur s'horrifie tout haut (pour partager son état de choc intense avec ses collègues et les autres clients) de l'état de ma tête.

Donc quand je trouve un coiffeur qui ne me fait pas de réflexions désobligeantes, je l'adopte facilement.

Cependant, y allant rarement (moins de deux fois par an) et mettant souvent quelques mois avant de me décider à franchir le seuil du salon une fois que j'ai décidé d'y aller, il m'est difficile de trouver coiffeur à ma chevelure.

Et souvent, je termine devant ma glace avec ma paire de ciseaux, afin de rafraîchir et ré-équilibrer mon magnifique dégradé.

Cependant, pour donner un coup d'éclat à ma blondeur naturelle (le blond ternit, surtout quand on ne voit pas le soleil...), je suis parfois obligée de me rendre chez le coiffeur afin de faire quelques mèches fines, à peine plus claires que ma couleur d'origine, afin d'avoir un effet "retour de vacances" sans que la repousse ne montre un contraste trop brutal, avant ma prochaine visite, au plus tôt huit mois plus tard.

J'y suis donc retournée en décembre dernier, juste avant les fêtes, afin de retrouver un peu de soleil artificiel. Je connaissais le salon, y étant allé huit mois plus tôt, et avais été ravie du résultat. Je m'y rendais donc en toute confiance.

Mais, malheureusement, la coloriste n'était pas la même. Et cette dernière m'a fait des mèches très claires et épaisses, m'interdisant de m'attacher les cheveux (sacrilège !) sous peine de passer pour une fausse blonde aux cheveux méchés zébrés.

Armée de patience, j'ai attendu que l'effet se patine, espérant que le contraste se fondrait. Mais un mois et demi plus tard, je ne pouvais toujours pas m'attacher les cheveux sans avoir l'impression d'avoir une tête zébrée. Je n'étais plus moi même !

Deux solutions s'offraient à moi : tenter de récupérer ma couleur moi même (sachant que mes cheveux ne réagissent jamais comme souhaité et que je risquais d'empirer les choses) OU retourner chez le coiffeur.

J'ai donc fini par craquer samedi et ai pris RDV chez le coiffeur près de chez mes parents. Le patinage a été provoqué. Le résultat est admirable : je ne suis plus zébrée !

Mais je suis devenue plus foncée que je ne l'ai jamais été et j'ai l'impression d'être maintenant châtain et d'avoir perdu ma blondeur.

Il va falloir que j'assume...


Retour à La Une de Logo Paperblog