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Pascale Picard à Vancouver: que du bonheur

Publié le 09 février 2009 par Veronique_m
Une semaine sans poster... Où est passé le temps? Du travail, du sport, des beaux films aux Rendez-vous du Cinéma Québécois et Francophone (Borderline m'a laissée pantoise). By the way, c'est loin d'être fini alors allez-y!
Et puis je n'ai pas passé tellement de temps sur mon ordinateur ce week-end, parce que c'était "opération grand ménage" à la maison. On a loué la shampouineuse à moquette chez Safeway, on a lessivé les murs, j'en passe et des meilleures. L'appart est propre comme un sou neuf et ça sent l'air frais du printemps du salon au bureau en passant par la chambre.
Mais le clou du week-end, c'était bien sûr le concert de Pascale Picard samedi soir. Il était prévu pour 23h mais je me suis dit que, tant qu'à payer le billet, autant en profiter pour voir le premier groupe qui passait à 21h, Woodpigeon, de Calgary.
Le Performance Works est une salle sympa, un peu comme un bar, dont je ne soupçonnais même pas l'existence jusqu'à la semaine dernière. Arrivée un peu tard, je n'ai trouvé de place que sur le côté de la salle. Pas formidable, mais je me disais que de toutes façons, je trouverais bien un moyen de me rapprocher de la scène plus tard dans la soirée.
21h passées, après un sound check interminable, voilà Woodpigeon qui commence. Tout de suite le style me plaît. Et pour ceux qui ont des clichés plein la tête, non, non, en Alberta on ne fait pas que de la musique Country... Neuf personnes sur la petite scène, dont une fille enceinte jusqu'aux dents, des beaux effets de voix et une musique vraiment chouette, tellement d'ailleurs que je suis allée acheter leur CD. Ecoutez quelques unes de leurs créations sur MySpace...
Mais ce que j'attendais, malgré tout, c'était PP. Une fois le concert de Woodpigeon terminé, plusieurs personnes sont parties (les nonos, ils ne savaient pas ce qu'ils allaient rater), et la table que je convoitais, devant la scène, s'est libérée. Dire que je me suis jetée dessus serait un euphémisme. Cela dit, je n'étais pas la seule à vouloir me rapprocher, 3 personnes qui comme moi avaient patienté dans le coin de la salle me demandent s'ils peuvent s'asseoir avec moi. Pas de problème! En attendant que le concert commence, on papote pour faire connaissance. Ils viennent de Bellingham, de l'autre côté de la frontière, et ont fait le voyage -pas si long- jusqu'à Vancouver pour la belle et son groupe. On dirait que nous sommes les seuls à savoir pourquoi on est là, les autres tables devant la scène sont vides...
Et ça commence enfin. Je n'ai pas de photos pour illustrer ce billet parce que j'ai volontairement oublié mon appareil photo à la maison, ne voulant pas me laisser distraire par quoi que ce soit. Je sais comment ça se passe sinon, je finis par passer plus de temps à chercher à faire des bonnes photos qu'à écouter la musique. Mais c'est quand même dommage, si je l'avais eu, j'aurais vraiment pu faire des belles photos, vu que j'étais à moins de 3 mètres de la scène. Personne d'autre que le groupe dans mon champs de vision, mes amis américains étant assis légèrement en arrière de ma chaise, c'est bien simple, on aurait dit que le concert était pour moi seule. A part peut-être le bruit des gens qui bavardaient en hurlant dans le fond de la salle (aucun respect, mais c'est toujours comme ça ici...).
Je suis encore époustouflée, deux jours après ce grand moment, par l'énergie qui émane de ce groupe. Par moments, j'en ai même oublié de respirer, tant j'étais subjuguée par ce qui se passait sur scène. Pascale est un petit bout de bonne femme dont on sent la détermination et la force à plusieurs mètres. On pourrait presque s'en nourrir... Et la complicité flotte entre elle et ses trois musiciens, tous excellents.
En plus de la majeure partie des chansons de Me, Myself and Us, (il manquait quand même Inconscious liars et Half Asleep, dommage), une super reprise de Glory Box de Portishead et 2 nouvelles chansons composaient la liste de ce trop court concert.
J'aurais pu les écouter jusqu'à la fin de la nuit, mais la scène a fini par se vider et lumière s'est rallumée... Quatre bières destinées au groupe posées par une serveuse sur la scène juste devant nous sont restées intactes, Pascale semblait préférer le vin rouge ce soir-là. Ca tombe bien, nous sommes 4 à table... Nous nous regardons un instant, puis l'une d'entre nous va les chercher. Nous les buvons à la santé du groupe ;-) Mes amis américains ont décidé d'attendre Pascale pour aller lui parler. Je n'ai pas l'habitude de faire ma groupie, mais je ne vais pas rater l'occasion. Elle finit par arriver, on la voit discuter au bar avec des gens. Et on y va! Ca semble tout naturel de parler avec elle comme si on avait élevé les cochons ensemble, elle est tellement simple et sympa... Avant de partir la tête pleine de beaux souvenirs, on lui redira merci au moins 10 fois, pour tout ce qu'elle vient de nous donner.
Merci Pascale, c'était un super bon show!

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