Magazine Humeur

De la bribe

Publié le 11 février 2009 par Didier54 @Partages
« On se souviendra de notre temps pour la façon dont les technologies ont brutalement changé les dimensions spatiales et temporelles de notre vie, pour la façon dont nos possibilités de choix se sont ouvertes pendant que notre capacité à maîtriser ces choix s’est réduite. »
Andrew Sullivan, journaliste, Forbes
***
Ce collègue est par ailleurs entraîneur. Son rayon sport : l'athlétisme. Demain, il se rend aux obsèques d'un plus jeune que lui qu'il a coaché quelques années et qui vient de décéder d'un cancer. Il pétoche. Note comme ça devient difficile pour lui de revenir dans sa terre natale. C'est de plus en plus dur.
***
On est foutu on mange trop est une chanson de Alain Souchon. Titre : Papa Mambo.
***
Cette collègue est mère de famille. Elle a l'œil qui se met à pétiller quand nous évoquons une console de jeu que les adultes s'approprient, qui pour jouer au tennis dans son salon, qui au bowling. On en parle parce que paraît-il, des maisons de retraite ont investi dans ce jeu pour leurs usagers. Ce qui est bien, c'est qu'un môme de sept ans peut mettre une raclée à ses parents, dit-elle.
***
Acheter un bonnet de bain pour gars de six ans.
***
Je pense que nous avons une vision trop anthropomorphique des choses. Il est temps de considérer l'homme comme toute autre espèce animale. Ce qui vaut pour la sauterelle vaut aussi pour l'homme
. Nous, quand on bosse sur le développement durable, on ne fait pas semblant ! On peut toujours méditer du coup la phrase que m'a fait passer une de mes connaissances : « L’homme, quoi qu’on en dise, est le maître de son destin. De ce qu’on lui a donné, il peut toujours faire quelque chose. » Julien Green
***
Une autre phrase, notée je ne sais plus où : « L’idéal serait peut-être de partir la fleur au fusil mais avec le moulin à prières dans sa musette. » Pierre Michon
***
Le dernier Djian ? Toujours posé près de mon lit. Gourmandise à portée de main. Pas touché pour l'instant. Saliver ? Tout un art.
***
Il y a des gens qui considèrent l'échange comme un exercice où chacun se nourrit. D'autres comme une partie de tennis. On se donne, coup par coup. A toi, à moi, à toi, à moi. Où est le partage ? C'est comme les invitations : certains s'obstinent à rendre la pareille. Je ne comprendrai jamais cette logique.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Didier54 35 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine