Magazine Humeur

L'acte de foi (2)

Publié le 17 février 2009 par Hermas
JE CROIS – Pourquoi, sur quelles bases ?
   La base de notre foi est la Parole de Dieu. La Lettre aux Hébreux (1, 1-2) déclare en effet :
1. Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis aux Pères par les prophètes, Dieu,
2. en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le FILS, qu'il a établi héritier de toutes choses, par qui aussi il a fait les siècles

   Ce Fils, nous dit Sant Jean dans le Prologue do son Evangile, est le VERBE de Dieu, la PAROLE de Dieu, et il nous le présente en ces termes :

1. Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.
2. Il était au commencement avec Dieu.
3. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut.
9.  Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde.
10. Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu.
11. Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli.

14. Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
   En Jésus-Christ, Verbe de Dieu fait chair dans le sein de la Vierge Marie, c’est Dieu qui nous parle. Quand Jésus parle, c’est Dieu qui parle. Aussi, chaque parole de Jésus est une parole de Dieu, une révélation de Dieu faite aux hommes, la Vérité révélée aux hommes sur Dieu Trinitaire, et sur l’homme créé à l’image de Dieu et à sa ressemblance, sur l’homme enfant de Dieu qui s’adresse à Lui en lui disant « Notre Père ».
Chaque Parole a son importance. Mais certaines nous parlent plus directement, et sont vraiment des « Paroles du Seigneur », Dieu qui nous parle, Dieu qui se révèle à nous, Dieu qui nous manifeste son amour, Dieu qui nous sauve, Dieu qui reste avec nous :
« Je suis la Voie, la VERITE et la Vie » (Jean 14, 6)
« Je suis le Pain de Vie, Je suis le Pain Vivant (Jean 6, 35a. 51)
« Je suis la Lumière du monde » (Jean 12a)
« Je suis le Bon Pasteur » (Jean 10, 11.14)
« Je suis la Résurrection » (Jean 11, 25)
   Puis, s’attribuant le nom que Dieu a révélé de lui-même à Moïse : « JE SUIS » :
« Si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans votre péché » (Jean, 8, 24)
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’Homme alors vous saurez que JE SUIS » (Jean 8, 27b)
« Avant qu’Abraham parût, JE SUIS » (Jean 8, 58b)
   Enfin des paroles capitales – la Parole de Dieu toute-puissante et créatrice (cf. le récit de la création, Genèse chapitre 1°) qui assurent notre salut par les Sacrements institués par Jésus :
« Ceci est mon Corps » (Mathieu 26, 26 et textes parallèles)
« Ceci est mon Sang » (Mathieu, 26, 27)
Sacrements que les Apôtres et leurs successeurs ont la mission de perpétuer jusqu’à la fin des siècles, dans l’Eglise qu’il fonde sur le Rocher, sur Céphas, sur Pierre :
« Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle » (Mathieu 16, 18)
« Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22, 19c)
« Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant tout ce que je vous ai appris » (Mathieu 28, 19-20a))
« Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis » (Jean 20, 23a)
« Et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mathieu 28 20b).
   Si quelqu’un croit en Dieu
   Si quelqu’un croit en Jésus, Fils
   Notre Créateur et notre Sauveur,
comment peut-il croire, sans prendre à la lettre toutes les paroles que nous a révélées le Verbe de Dieu, la Parole de Dieu, « car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1, 37a) déclare l’Archange Gabriel à Marie, lors de l’incarnation du Verbe de Dieu dans son sein virginal.
   Si quelqu’un se déclare croyant, il ne peut pas ne pas être pratiquant, il ne peut pas se permettre de faire un choix dans les Paroles Divines révélées par le Verbe de Dieu, par le Fils de Dieu, par Dieu, de se créer une religion à sa propre dimension.
   Et c’est en ce sens qu’il est capital de réciter, chaque jour, la prière de l’Acte de Foi, même si, nous trouvant devant le mystère de Dieu, nous ne pouvons pas tout comprendre. Notre prière devient alors celle de saint Pierre après le discours sur le Pain de Vie, quand tous s’en vont après les déclarations de Jésus : « Seigneur, à qui irons-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6, 68) (A suivre)
Mgr Jacques MASSON


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