8 Mars, Journée De La Femme, Pas De La Flemme.

Ah ça, la flemme, nous les femmes, on l'a souvent.

Mais on le montre pas.

Pourquoi?

Je vais vous le dire.

Parce que si on le montre, immédiatement, la terre, elle s'arrête de tourner comme une orgue de barbarie.

Et vas-y que les chemises sont plus repassées, que la purée est froide, que les chaussettes se dépareillent et que le bigoudi s'enfuit.

Donc la flemme, on s'en plaint, mais ça va pas plus loin.

Sauf qu'on est en 2009.

Et qu'en 2009, nous, les femmes, on a le choix.

On fait un peu qu'est-ce qu'on veut de nos vies.

En simple, en double, avec ou sans descendance, un boss sur le dos ou pas, un bagage universitaire ou juste nos petites mains et minois.

Alors ça paraît évident, logique, voire inconcevable qu'il en soit autrement.

Et pour cause, nous, on a quelques notions. On sait lire, écrire et compter, à quelques imperfections près.

Comment ça c'est normal?

Pour toi et moi, certes.

Mais ce qu'on sait moins parce qu'on le dit peu ou prou, c'est que les femmes d'aujourd'hui, elles sont pas partout privilégiées comme nous.

Par exemple, selon l’Unesco, environ 776 millions d’adultes – soit 16 % de la population adulte du monde – sont encore dépourvus de compétences minimales en matière d’alphabétisme. Les deux tiers environ sont des femmes. Et quelques 75 millions d’enfants, dont 55 % de filles, n’étaient toujours pas scolarisés en 2006 (Rapport mondial de suivi sur l’EPT 2009 de l’Unesco).

Et forcément, sans savoir ni lire, ni écrire, les perspective d'avenir serein de ces filles qui deviendront des femmes demain sont assez restreintes.

C'est pourquoi, à l'occasion de la Journée de la femme , Aide et action qui milite en faveur de l'éducation des filles et des femmes, tient à faire progresser l'accès et la qualité de ce que nous considérons comme logique et presque acquis dans notre société.

Ainsi, Aide et Action met surtout l'accent sur les conditions d'apprentissages de base pour les filles mais également les garçons mais aussi vise à les encourager à enseigner à leur tour, par le biais d'une formation complète et de qualité.

Le but étant avant tout de faire prendre conscience des inégalités encore criantes entre les hommes et les femmes dans certains pays du monde.

Alors attention, en tant que femme, je ne prône pas le féminisme ni l'égalité des sexes.

Mais j'estime qu'aujourd'hui, elles peuvent et doivre avoir le droit et l'accès à cette égalité si elles le souhaitent. Disons que j'aime l'idée de l'égalité des chances au départ, qui passe par l'éducation et la formation.

Et ça commence à se savoir, rien qu'en allant lire certains témoignages sur le site thématique d'Aide & Action, ou alors cette vidéo:

 Alors que faire?

Faire tourner bien-sûr, on est là pour ça, sur les blogs non? Bon!

Mais aussi afficher la bannière qu'elle est belle et qu'elle bouge et même mieux, devenir parrain.

Tout en gardant à l'esprit que si aujourd'hui, on peut faire passer le message, c'est qu'on a appris comment faire.