Magazine Journal intime

La condition humaine

Publié le 01 février 2009 par Semie
Je reviens de voir le film The Wrestler (Le Lutteur en français) et je n'ai pas pu attendre avant d'écrire mes commentaires.
Je ne sais pas trop par où commencer. Par l'histoire? L'acteur? La fin?
Je viens tout juste d'assister à la résurrection de Mickey Rourke. S'il ne remporte pas l'Oscar du meilleur acteur, je ne m'appelle pas Maman pieuvre! Le casting est absoulement parfait. Mickey Rourke, dont la carrière se superpose étrangement à celle de son personnage. Mickey Rourke, défiguré d'avoir trop voulu s'améliorer. PERSONNE D'AUTRE QUE LUI n'aurait pu tenir ce rôle de lutteur fini.
Adoré par son public, mais ne souhaitant que l'amour de ses proches.
Reconnu partout où il va, mais toujours terriblement seul.
Brûlant la chandelle par les deux bouts, mais choisissant de continuer plutôt que d'affronter le pathétisme criant de sa vie.
Et toujours ces 2 cordes de guitare jouées tristement. Pour nous faire encore plus sombrer dans sa détresse.
C'est l'histoire d'une fin. C'est l'histoire d'une vie. C'est une histoire intemporelle, qui peut se transposer à n'importe qui, n'importe où.
Avec une fin à la Thelma and Louise.
Le pire dans tout ça, le plus triste, c'est que j'ai aussi assisté à la fin de Mickey Rourke. Car si ce film est l'apothéose de sa carrière, il est inconcevable qu'il puisse être convaincant dans d'autres rôles. Il est marqué au fer chaud. C'était le rôle de sa vie, un peu l'histoire de sa vie même. La physionomie parfaite pour le rôle. Qui d'autre pourrait-il être, maintenant qu'il est The Wrestler? Maintenant qu'il s'est complètement mis à nu?
Maintenant qu'il a tout donné?

Retour à La Une de Logo Paperblog