Magazine Journal intime

Name Dropping.

Publié le 01 mars 2009 par Mélina Loupia
J'apprends de ces trucs tous les dimanches, que des fois, je me lèverais bien plus tôt pour chopper les scoops au vol.

Mais y en a d'autres qui le font avant moi.

C'est ainsi que Nicolas me fait croire qu'une fois de plus, y  a un incontinent chez Wikio qui a eu sa fuite mensuelle.
Notons que le billet a été publié à 7h45, heure à laquelle je devais encore être en train de tirer la couverture à moi.

Mais c'est surtout aujourd'hui, dans quelques heures qu'allait sonner la fin de l'épreuve du concours que j'avais initié quelques jours plus tôt, ici même.
Inutile d'en rappeler les règles, vous avez été plusieurs moitiés de dizaines de centièmes de milliers à vous jeter dessus comme des hyènes.
Encore un peu et je retrouvais mon blog influent déchiquetté avec plein d'empreintes dentaires plantées dedans.

J'avais donc convenu que je ramasserai les denrières copies des retardataires ce soir, à 23h59.

Or il se trouve que je serai certainement allée voir ailleurs si j'y suis d'une part, d'autre part que j'ai déjà mon quintet gagnant.
Mais avant de sombrer dans un name dropping compulsif, une précision s'impose à moi comme une évidence, comme un dentier qui plonge dans un verre de Polydent tous les soirs à 18h45 après le Flanby et Questions pour un champion.

Les 5 lauréats ont deux choses en commun.
La première, ils ont tous obtenu 20/20 à la consigne.
La seconde, ils ont tous les 5 été les seuls à avoir cédé à l'appât du gain.

Alors j'ai fait venir Moundir, pour un petit instant de questionnement.



J'ai beaucoup cherché le pourquoi de la rançon de cet insuccès.
2 secondes.

Le prix.
Le cadeau.
Le gros lot.
Bon sang mais c'est bien-sûr.

Name Dropping.
Un livre.
Le truc qui cale bien les meubles.
Le truc qui fait un super tapis souris.
Le truc qui fait sous-tasse.
Le truc qui fait bloc-notes.
Le truc qui fait dormir.
Le truc qui comble l'étagère à DVD.

J'ai testé, ça fonctionne.
Mais je l'ai pas lu.
Comme des millions de gens.
C'est que je l'ai écrit alors bon, ça va comme ça.

Alors certes, j'ai pas fait gagner de voyage, d'ordinateur ultra-portable, de places de ciné en avant-première, d'essai de voiture électrique. Et pour cause, en petit artisan que je suis, je sais fabriquer que des livres.
Et celui-là, il a tellement bien marché que mon éditeur, les Editions Le Manuscrit n'a même pas eu besoin de m'aider, me soutenir et me faire de la pub. Pour dire, vendu à 25 exemplaires, et 17 que j'ai achetés pour faire plaisir à papa, maman, la bonne et moi. Alors les plateaux télé, les micros de radio, les buzz Youtube, les colonnes dans les journaux, j'ai refusé tout net. Il a fallu me retenir plusieurs fois tellement j'étais avide de lumière. En plus, à l'heure qu'il est, je crois que mon über-livre, il est plus disponible. Doit plus y avoir assez de papier.
Si c'est pas la gloire à la Rocky ça.
Alors forcément, tant de célébrité, ça a suscité l'intérêt d'autres éditeurs. Je veux dire les vrais.
Comme les Editions Volpilière, qui m'a permis de m'exprimer dans Un parfum d'enfance, écrit collectivement et porté par Elisabeth Robert.

Voilà pourquoi, et pour remercier les Editions Le Manuscrit de m'avoir tant aidée, soutenue, je décide aujourd'hui d'offrir les 5 exemplaires qui m'encombrent plus qu'autre chose, que j'ai dû racheter et que je n'ai pas le droit de vendre. Il va de soi que l'éditeur me laisse le soin, tellement il est content de moi et me dit que je suis grande, de prendre tout à ma charge pour mon concours. J'aime bien quand on me dit que je suis grande, encore un peu et on me dira que j'ai une superbe poitrine.

Fin des émissions de variété.

Merci à Nakito, Noisette, Spike, Camille et Manu d'avoir joué le jeu pour le jeu.
Logistiquement parlant, vous savez quoi faire et où me joindre.



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