Magazine Journal intime

J'aime pas le ciment.

Publié le 04 mars 2009 par Wawaa

Déjà que je suis vieille parce que j'ai dépassé le bel âge de 25 ans, me voilà toute sèche et fripée, avec la terrible sensation d'avoir une peau en écaille de poisson. Mais tout le monde savait déjà que j'avais un potentiel de sirène : mi-femme, mi-thon, et sans mayonnaise. Devenez maçon et tout à coup votre épiderme vous en voudra. Vous allez comprendre pourquoi.
Depuis lundi, mon papa et moi montons avec soin et vaillance, de fabuleux et magnifiques murs de parpaings dans la cave. Ils vont servir de soutien au merveilleux sol carrelé que je foulerai du pied avec grâce dans quelques mois. A disposition nous avons Joséphine, la bétonnière, Armelle, la pelle, Estelle et Rachèle, les truelles, et Ariette, la brouette jaune. Quoi, vous n'avez jamais donné de jolis prénoms à vos outils vous ? Vous n'avez pas ce genre d'outils chez vous ? Bref. Joséphine, la bétonnière, tourne plutôt en rond, tout le temps, mais elle a l'art du mélange. 9 pelles de sable, 3 pelles de ciment, un peu d'eau, et hop, elle vous pétrit le béton comme personne, à en faire pâlir rudement mon voisin le boulanger. Elle nous est donc de grande utilité pour monter les murs. Mon papa et moi avons une organisation fabuleuse, il pose les parpaings, je remplis les joints entre deux parpaings, de temps en temps je lui amène les parpaings quand il faut qu'il en pose plusieurs d'affilée, et je lui retrouve Roberto, son marteau au manche jaune, très souvent égaré.

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Mais, il y a un mais. Si monter des murs de parpaings est aussi trépidant que de réaliser des pièces de pâtisseries, ma peau court un grave danger. Oh, je sais, vous n'avez pas l'habitude que j'aie un comportement féminin exacerbé mais imaginez un instant toute la peau de votre visage séchée, étirée, gratouillante, picotante, avec de l'acné 10 fois plus développé pendant cette formidable période hormonale du mois que vous affectionnez tant. Vous crieriez de tout votre cœur à l'infamie, l'ignominie, l'horreur comme moi ! Et ce n'est pas que mon splendide visage naturellement lumineux qui est atteint. Mes si jolies mains (aux ongles trop rongés) souffrent elle aussi malgré les gants qu'elles portent pour travailler. Les phalanges commencent à craqueler. Elles picotent. Les écailles de poisson y sévissent également. Et le responsable de cette affreuse tragédie dermatologique, c'est cette saloperie de ciment !


Ceci étant, il faut souffrir pour avoir une belle maison. Alors du coup, j'ai enclenché le programme de ré hydratation intense de ma peau à copieux coup de truelle de Dexeryl, la crème magique qui désintègre efficacement l'effet peau de thon.


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Avec Dexeryl, fais la peau à tes écailles de poisson !



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