Magazine Journal intime

Sur le départ

Publié le 02 septembre 2007 par Mirabelle

Mon cher Victor,

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Profite bien de cette conversation, c'est l'une des dernières ! Que dis-tu ?! Enfin... La dernière avant un bon moment, disons ! Explique-toi, explique-toi ! Je pars ce soir  à L., où je vais effectuer ma deuxième pré-rentrée pour la première semaine d'école. Tu ne m'as pas beaucoup parlé de la première... J'ai été débordée, excuse-moi. Je peux juste te dire que cette semaine s'annonce pleine de rebondissements puisque la classe m'a été présentée comme "très dure". Je préfère savoir à quoi m'attendre. Bref. Je pars donc ce soir pour ne rentrer que mardi soir. Puis je repartirai sans doute mercredi soir, pour revenir jeudi soir. Et puis ensuite vendredi matin pour revenir jeudi midi. Ouh la la... Tout un programme ! Mais tu as un pied-à-terre dans cette ville ? Oui. Une amie d'IUFM, originaire de là-bas, a proposé de m'héberger et j'ai accepté. Très bien, très bien... Il est vrai que c'est plus pratique pour toi...

J'imagine que je te verrai encore moins par la suite... Quand tu sauras ton poste, tu chercheras un appartement, tu prépareras ta classe et là... Adieu le vieux Victor ! Je n'aurais pas dit les choses en ces termes... Ce qui est certain, en revanche, c'est qu'il se peut que je ne vienne pas discuter avec toi pendant une certaine période. D'autant plus qu'une fois installée chez moi (en espérant que je trouve vite, ce qui n'est pas gagné...), il te faudra attendre que j'obtienne une connexion internet pour que je puisse venir bavarder à notre table.

En somme, la conversation d'aujourd'hui te sert à préparer le terrain ! En quelque sorte, oui. Je sais que tu as le coeur fragile et je ne voulais pas te laisser ainsi, sans nouvelles, à te faire du mauvais sang. C'est bien aimable de ta part... Essaie tout de même de passer mercredi prochain pour me raconter tes impressions sur ta première rentrée, même si tu n'auras ta Grande Section qu'une semaine ! J'essaierai mais je ne garantis rien ! Bon. Je dois y aller, Victor. Le devoir m'appelle, comme on dit. Mais tu n'as pas bu ton thé !


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