Amazon Kindle 2

Il y avait Kindle

Voici Kindle 2:

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Ok coté design ça va un peu mieux on a quitté Space:1999 pour le mode de la pomme. Pas mal d’améliorations techniques aussi et des possibilités plus étendues (blogs, journaux, mode audio, 3G).

Mais ça reste quand même cher pour ce que c’est: 359 USD pour être pieds et poings liés à un “book club”.

Je pense que le client idéal et la seule personne qui pourrait vraiment utilisé à fond le kindle, est le mec qui voyage beaucoup et souvent. Le gars qui traîne dans les librairies dans les aéroports en attente de son vol et qui veut un livre pour passer le temps, pas pour le garder. Un gars avide de nouvelles fraîches mais qui peut se passer de l’odeur et du bruit du papier journal. Et surtout quelqu’un qui n’aime pas partager ses lectures.

Parlons argent. Je prend un livre au hasard sur Amazon: Deception Point de Dan Brown. Le prix original en paperback est de $16.00, le prix “amazon” est de $10.88, le prix kindle est de $7.99. Donc en l’achetant avec kindle je gagne $2.11. Pour rentrer dans mes sous, je devrai en acheter 171 exemplaires (si je fais tous mes achats sur amazon, sinon, par exemple si j’achète souvent de l’occaz, ben la barre des 170 exemplaires s’envole).

En plus, si le livre ne me plaît pas, je peux pas le revendre ou si je veux le prêter à un ami je peux pas (même si cet ami a aussi un kindle).

Enfin, un livre c’est certes un contenu mais aussi un contenant. Me passer de l’odeur des pages, du bruit et de la texture du papier moi je peux pas.

Alors rassure-toi, Bergère, non je n’achèterai pas encore un truc complètement geek et inutile.

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