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ultime déraison

Publié le 29 mars 2009 par Plouf
Comme une étrange nuit de sourires masqués,
Je repeuple ma vie d'images maquillées.
Sous la pénombre sourde me tenant à la rampe,
Je croule sous le poids des aiguilles piquantes,
Une nuée morbide de vieux corbeaux et crotales,
SE vautre dans la fange de caresses brutales.
De rêves évidés en souffrances câlines,
Sur ton corps aimé mes marques se dessinent!
C'est la joie du retour qui souffre l'abondance,
Des âmes décîmées sans plus aucune chance.
Ecrire à l'imparfait promet tous ces plaisirs,
Qu'un corps fatigué jamais ne peut saisir!
J'ai survécu aux maux qui déciment les sens,
Et de ma propre vie j'en devine l'essence;
Comme un enfant à naitre je balbutie mes mots,
En écoutant dehors le bruit de l'échafaud!
La punition ultime des êtres malfaisants,
Sur les murs blanchis de ma triste prison!
Dans ma cellule vide de mes vrais sentiments,
Je pleure l'amertume de vivre au présent!

ultime déraison


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