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Compte-rendu de la réunion « Nouvelle stratégie de WJ (Words Jokey) at work / Brouillon collaboratif en ligne »

Publié le 31 mars 2009 par Collectif Des 12 Singes

Compte-rendu de la réunion « Nouvelle stratégie de WJ (Words Jokey) at work / Brouillon collaboratif en ligne »

Rappel des objectifs :

« Écriveurs-auteurs c’est pas un métier ! » ??? Vous allez voir que si !!!

Pour montrer comment nous travaillons, à la manière d’une cuisine ouverte, nous allons développer de fond en comble le concept de brouillon collaboratif en ligne.

Organisé comme un projet de coopérative, vous allez suivre pas à pas la vie du Collectif des 12 Singes et de ses œuvres, à travers les différentes phases de proposition, définition, conceptualisation, création, production.

1)   Bilan mensuel et annuel des activités de créativité et de production

Grâce au concours actif de tous les membres du Collectif des 12 Singes, autant le groupe « Arc-en-ciel » que les « Compagnons de route » (que nous remercions vivement au passage) et surtout notre premier secrétaire Al LU-SINON, les différents projets avancent bien.

À l’heure actuelle, concernant le traitement de la sexualité dans tous ses états, pour éviter la dispersion créative sur un sujet si intéressant et vaste, il a été décidé de scinder la thématique selon deux axes. Ces approches, tantôt créative et ludique, tantôt intellectuelle et informative, seront présentées dans deux livres associés mais distincts (pour une question de nombre de pages, donc de confort de lecture et surtout de prix à l’unité).

La première œuvre concerne « Bouquin coquin et taquin d’une catin et d’un libertin » : le thème abordé et la présentation artistique du contenu étant particulièrement adaptés à un mode de consommation estivale (il fait beau, il fait chaud, les humains sont en maillot moulant), tous les efforts de création et de mise en forme du Collectif se concentreront sur la finalisation de l’ouvrage pour le mois de juin (date de clôture impérative pour la fête de la musique/solstice d’été/début calendaire de la saison estivale). À cet effet, il est planifié de saisir/numériser la totalité des expressions liées à la sexualité notées en brouillon, de les répartir/intégrer selon les différents chapitres, de perfectionner les aspects « philosophiques » (en tout cas les avis, les conseils, les difficultés) concernant les retours d’expériences de Virginie/Ulla et Faudel/Giacomo. Rappelons qu’au-delà des vocabulaires thématiques détournés de leur signification première pour visualiser/imaginer les scènes érotiques, la base du livre reste un roman érotique et réflexif sur la place et l’impact de la sexualité sur nos vies sociales et sentimentales.

La deuxième œuvre concerne « Une histoire d’Homo sexualis » : la sexualité se retrouvant dans tous les domaines de la vie (au niveau du temps et de l’espace), il a été décidé de se focaliser sur les aspects fondamentaux de l’évolution des composantes biologiques et comportementales du sexe à travers les formes de vie et le temps [de la genèse de la vie à la préhistoire, en passant par les différentes formes animales y compris (pré)humaines], sur les expressions créatives et artistiques de l’humain face aux complexités de la sexualité [(tentative d’) explication de l’art préhistorique des cavernes et en plein-air, de l’Aurignacien au Néolithique, analyse des aspects sexuels dans les mythologies et pratiques des civilisations – Sumer, Égypte, Hittite/indo-européen, Grèce], sur les symboliques se rattachant au traitement de la sexualité (charge émotionnelle/sensuelle/sexuelle de symboles végétaux, animaliers, artistiques, analyse de festivités liées à la sexualité).

Ce travail nécessitant un énorme investissement en temps et en concentration, le Collectif a opté pour le traiter au coup par coup, selon les périodes de disponibilité des membres, de leur motivation à « mettre le nez dedans et mettre la main à la pâte ».

Au-delà de ces aspects actuels, le prochain ouvrage qui sera mis en chantier reste « Les démons des mots font démo sur dix maux ».

2)   Définition des axes stratégiques de création, promotion et diffusion

« Bouquin coquin et taquin d’une catin et d’un libertin » : le thème abordé et la présentation artistique du contenu sont particulièrement adaptés à un mode de consommation estivale (il fait beau, il fait chaud, les humains sont en maillot moulant). Fin prêt au mois de juin (date de clôture impérative pour la fête de la musique/solstice d’été/début calendaire de la saison estivale), le livre pourra se vendre comme un bon rosé : il est frais, goûtu, fruité, a de la robe et de la cuisse, bref il se boit sans soif, et il est encore meilleur avec quelques glaçons (pilés, c’est encore plus mieux que déjà très bon ; les connaisseurs et les initiés sauront de quoi nous parlons).
L’objectif marketing/communicationnel est de faire connaître l’ouvrage, notamment au niveau de ses caractéristiques d’utiliser des vocabulaires thématiques « neutres » (nature, sports mécaniques, gastronomie, végétaux, sports, musique, drogues) détournés de leur contexte et sens originels pour visualiser des scènes érotiques (rappelons au passage que l’œuvre se devra de rester érotique-chic plutôt que porno-crado !).

La diffusion se fera auprès de sex-shops et autres magasins ouverts à ce genre d’ouvrage, ainsi que bien évidemment par le biais du net, sur des sites orientés voire spécialisés dans ce domaine.

« Les démons des mots font démo sur dix maux » : comme il s’agit d’un livre conçu comme une discussion de comptoir « on refait le monde » à base de dictons, expressions, proverbes populaires, aussi bien que de citations, dialogues de films et paroles de chansons, la meilleure option mercatique est de le commercialiser pour les fêtes de fin d’année. En effet, selon les retours que nous avons pu en avoir sur le terrain, il apparaît clairement que le concept de livre instructif (tant sur les jeux de mots que sur le fond des pensées ainsi concentrées et exprimées) sur le mode « On connaît la chanson » intéresse beaucoup de personnes. Les publics visés étant beaucoup plus larges que les précédents ouvrages, il est impératif d’entamer la communication sur cette œuvre dès que possible (sans précipitation non plus, il faudra avoir quelques choses à montrer, pour chacun des dix thèmes/maux abordés – Amour, Gloire, Beauté, Argent, Politique, Relations humaines, Vie et mort, Spiritualité, Morale, Environnement).

« La philosophie south-parkoise, ça troue le cul !!! » : le concept de dissertations thématiques sur 42 épisodes de cette série pipi-caca-lolo, pas que vulgaire et loin d’être si puérile que ça, interpelle beaucoup les gens et suscite leur curiosité (qu’ils aiment ou détestent cette série ; la simple idée de ce livre intrigue). Le très bon référencement d’Over-blog a permis un grand nombre de visites par des mots-clés simples comme développés, malheureusement les commentaires et les commandes restent insuffisants au regard de l’intérêt suscité. Il sera alors intéressant de mettre en place des vidéos mettant en scène la lecture des dissertations philosophiques sur South-Park, sur le mode de « conférences » ou plutôt de café-philo sur ce thème spécial (à faire aussi dans le réel), disponible sur Youtube et Dailymotion, ainsi que sur d’autres supports/sites sous forme de livre-lu (livre audio sur South Park à télécharger en même temps que l’épisode concerné).

Il faut revoir prochainement le mode de distribution et de communication : le livre peut aussi être un bon bouquin de plage, mais bien plus volumineux que « Bouquin Coquin … » et donc bien plus cher (même si 520 pages pour 22€ cela est plus que raisonnable, ce n’est quasiment que le prix du papier, le travail de l’imprimeur étant payé mais pas celui des créateurs), l’été ne sera vraisemblablement pas la meilleure période de vente, à stratégiser plutôt pour Noël. Il faudra mettre en place d’ici là un réseau de dépôt-vente où le livre pourra être exposé afin d’être consulté et ainsi susciter le bouche-à-oreille et donc les précommandes avant de nouvelles phases d’impression massive.

À ce propos, après avoir honoré notre dernière commande, il s’est avéré que les frais d’expéditions (ainsi que de règlement par contre-remboursement) sont bien trop élevés (15€ pour environ 2500 pages – c’est du lourd, y a du poids et de la page –, plus 7€ de frais de paiement) mais relativement incompressibles. Il faudra trouver une astuce de distribution, telle la possibilité d’envoyer les fichiers à un imprimeur d’un réseau de franchise ou autre (partenariats) afin de produire les ouvrages directement à proximité des lecteurs (annulation des frais d’expédition, mais gestion des modes de règlement de l’imprimeur et des auteurs par le lecteur).

3)   Plan de développement stratégique autour du concept de « WJ (Words Jokey) at work, brouillon collaboratif en ligne »

Sur les conseils d’Al LU-SINON (qui se tape une grosse partie du boulot, notamment de recherche puis de synthèse d’informations sérieuses, partie la plus ingrate mais au combien intéressante autant pour les futurs lecteurs que pour lui/nous), nous envisageons de tester au maximum le concept de « WJ (Words Jokey) at work, brouillon collaboratif en ligne ».

L’idée de base est qu’il ne faut plus perdre de temps entre la récupération des informations sérieuses et leur mise en forme idéale. En effet, encore une fois étant donné la qualité du référencement d’Over-blog, ce serait dommage de passer à côté d’internautes curieux et tapant des mots-clés nous concernant dans notre production informative (en cours ou en suspend).

Nous allons donc travailler en « cuisine ouverte » : mettant des couleurs différentes selon les sources des informations glanées sur le net, nous publierons les informations « brutes de décoffrage ». Les internautes verront alors au fur et à mesure comment nous faisons notre cuisine avec ces ingrédients textuels de base [élaboration et évolution de la recette dans des articles « B(r)ouillons de culture »], les couleurs étant des marqueurs permettant de voir comment nous avons découpé les informations, comment nous les avons assorties avec d’autres et finalement comment nous avons créé des ensembles conceptuels ainsi que des transitions entre les arguments et les phrases.

Étant loin d’avoir la science infuse (mais bien diffuse, grâce au net), nous devons également chercher à développer le travail collaboratif en proposant aux internautes/lecteurs d’améliorer le contenu (essentiellement sur les parties sérieuses, mais la créativité doit elle aussi être ouverte à toutes les âmes charitables et de bonne volonté), notamment par le biais de forums thématiques dédiés (sur notre blog ou sur d’autres plateformes thématiques spécialisées). Il sera intéressant dans ce cadre de prendre davantage la mesure des possibilités offertes par les communautés d’Over-blog et d’autres sites/réseaux/outils de communication/mise en relation (y compris dans le réel).

4)   Organigramme organisationnel

Le groupe Arc-en-Ciel :

Dame VIOLETTE : la « doyenne » qui a du vécu, attachée en relations presse auprès d'entreprises industrielles et d'institutions : se propose de traiter les aspects « corporate » (communication « institutionnelle », ciblage de leaders d’opinion et d’ambassadeurs de la « marque », développement de partenariats auprès des différents niveaux de la chaîne sectorielle – lecteurs, critiques, éditeurs, organisateurs de foires/salons aux livres, etc.),

Monsieur INDIGO : le « pragmatique nuanceur » du groupe, gentil patron d'une micro entreprise qui ne connaît pas la crise : se propose d’optimiser le fonctionnement et la gestion du Collectif (management des collaborateurs dans le suivi de projets, motivation des « troupes », suivi des aspects administratifs et financiers, etc.),

Madame BLEUE : la « rebelle », artiste qui critique là où ça fait mal, mais toujours dans la poésie des lyrics qui font mouche : se propose d’étoffer le style créatif pour affirmer l’identité de la « marque » de fabrique et du Collectif (définition élaborée de la charte graphique, amélioration stylistique des espaces web et autres de séduction/communication, développement de supports esthétiques communicationnels – stickers, flyers, affiches, etc.),

Monsieur VERT : le « jardinier qui fait rire », chimiste qui après le bureau chouchoute ses plantes qui font voyager tout en restant affalé dans le fauteuil : se propose de déstresser les membres actifs du Collectif (création d’une ambiance florale détendue dans nos espaces de travail, fourniture de plantes stimulantes/euphorisantes/ « cogitantes », élaboration de recettes gastronomiques à base de bio, etc.),

Madame JAUNE : la « douce idéaliste » rêveuse et raveuse, animatrice pour enfants et adolescents (un peu turbulents mais pas si méchants) : se propose d’animer des ateliers de création « littéraire » pour tous publics (conseils pour définir son style, accompagnement pour écrire de manière logique, organisation de table-rondes auprès des créations, etc.),

Mademoiselle ORANGE : l' « optimiste », chômeuse régulièrement en galère mais qui ne se laisse jamais abattre et qui n'accepte pas n'importe quoi ; un jour elle trouvera son bonheur : se propose d’effectuer des conférences/débats participatifs (recherche de partenaires d’évènements, organisation de conférences thématiques basées sur nos ouvrages, édition de compte-rendus, etc.),

Monsieur ROUGE : le « théoricien » de la bande, responsable commercial dans la gueule du loup pour mieux combattre l'ennemi en le connaissant de l'intérieur : se propose d’améliorer la visibilité et la notoriété de notre offre de contenus décalés mais jouissifs et instructifs (recherche de partenaires adéquats pour la diffusion, négociation pour ne pas se faire sur les pourcentages de « frais de participation » – pu*ain de voleurs de distributeurs, suivi des chiffres et amélioration du positionnement, etc.),

Monsieur ROSE : la « commère » qui sait comment sont les gens, coiffeur à l'affût de tout ce qui se dit : se propose de faire le lien amont-aval, sans mauvais jeu de mots (présentation des livres, fidélisation du lectorat, remontée d’informations critiques sur les contenus et d’autres pistes créatives à explorer, etc.),

Les Compagnons de Route

Monsieur BRUN : le « justicier » qui veut tout faire brûler pour repartir sur des bases plus saines, cuisinier dans des restaurants avec recettes du terroir : souhaiterait participer plus activement à une vision plus précise des gens du crû (

Dame BLANCHE : la « rassurante » qui ménage le chou et la chèvre, infirmière auprès de patients en phase finale : souhaiterait participer plus activement à la modération des créateurs du Collectif (

Monsieur GRIS : le « blasé qui sait pourquoi et parle en connaissance de cause », instituteur à la retraite (qui en a vu défiler des têtes, loin d'être toutes blondes) : souhaiterait participer plus activement à l’élaboration didactique et pédagogique des contenus sérieux (

Mademoiselle NOIRE : la « gothique » qui perçoit toute la part d'ombre de l'humanité et de chaque individu, étudiante en thanatopraxie (« conditionnement » des défunts, eux au moins n'embêtent plus personne) : souhaiterait participer plus activement à une vision plus cynique (et donc moins mièvre, cucul la praline, idéalisée) des contenus en draguant les bas-fonds de l’âme humaine (


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