Magazine Journal intime

A propos

Publié le 11 avril 2009 par Lephauste

Il y a tout de même des moments où la boue et les mots ne font pas un texte, pas une phrase, pas de sens et n'apporte rien en termes de réflexions. Où la boue n'est que de la boue et les mots cette sorte de matière molle dont je tairais le nom. C'est ainsi que bien que l'ayant relu, à plusieurs reprises, j'ai décidé ce matin d'envoyer à dache le texte écrit le 10 de ce mois et que j'avais titré : Qui t'a fait roi?

Ceux qui ne l'ont pas lu, n'aurons aucun regrets et la curiosité qu'il représentait en terme de monstre aux petits pieds n'était que de la brume d'alcool qui rend fétide l'haleine du matin. Et pourtant les matins en ce moment sont de cerisiers en fleurs et qui s'envolent dans la tendre tourmente des vents tièdes et pluvieux. Ceux et celles qui ont eut à le parcourir ne le regretteront pas et les instants que j'ai pu leur faire perdre, sans pouvoir les leurs rendre, la vie est précieuse, je leur demande de ne pas trop m'en tenir rigueur (... N'ayez contre nous le coeur trop endurcit...). Comme chacun d'entre nous je me sens responsable du don que le verbe chaque jour me fait de ne pas être obligé de me tenir muet face aux conditions d'esclaves consentis qui sont pour ceux qui sont le nombre, l'ordinaire d'une vie sans existence propre. Outre cette vie d'éternels licenciés, ballottés, déportés, séparés, divorcés, orphelins, avilis par l'ordre économique dont ne pouvons plus croire, comme on disait encore il y a peu qu'il est "le moins pire des système".

Et pourtant la question que le titre posait : Qui t'a fait roi ? Il est vital de la poser à ceux que nous voyons nous toiser du haut des tribunes en nous rappelant, un demi sourire au coin des lèvres, que pour eux et elles nous ne sommes rien. Une seconde question, pour conclure : Et eux qui sont-ils pour nous ?

Je vous salue bien et vous remercie de l'honneur que vous me faites d'être en passant les lecteurs de ce qu'il va nous falloir sortir de l'enclos des vaines diatribes et vivre par nous ce qu'il est de notre devoir de détruire, pour voir au delà des parois de l'écran. La vie telle qu'en elle nous sommes, ses amoureux fidèles.  


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