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Et apres...

Publié le 14 avril 2009 par Gerry14

RAPPEL :
http://amonblog.blog.fr/2009/04/07/vivre-ou-mourir-mon-coeur-balance-5906316/

La glande.
Un pur week-end de glande : voilà ce que je me suis offert !
"Out" les préoccupations de logement, d'argent, la course à la programmation pour le Monster Show, les recherches de casting...
J'ai passé deux jours entre mes bouquins, quelques parties de jeux à l'ordi, écouter de la musique, regarder des épisodes de Friends.
Et dormir. Beaucoup dormir.
Je suis mentalement épuisé, amorphe, sans vie à sans cesse penser.
Ce qui n'est pas sans déplaire à Bob qui se plaint d'avoir un colocataire de la sorte...

Sûr que ce ne doit être évident pour personne. Mais je fais de mon mieux pour ne pas faire porter de poids sur les autres.
Je fais mes petites affaires de mon côté sans emmerder personne.
Mais, que je partage mes angoisses ou que je les garde pour moi, le résultat est le même : je pèse.
Un discours déjà entendu plusieurs fois, prémaché : si Bob sort et boit trop, c'est pour fuir ma présence trop pesante, comme à l'époque un autre bouffait comme 4 soi-disant parcequ'il était trop préoccupé par mon état, mon ex ne savait plus où il en était à cause de moi aussi... et ainsi de suite...

Bref, à entendre tout le monde, je suis un pourrisseur de vie !
Les effets bénéfiques du week-end de repos ont bien vite passés pour faire place à des interrogations qui n'ont pas forcément lieu d'être.
Car à bien y regarder, Bob sortait beaucoup avant que je n'arrive chez lui, comme mon ex a toujours été indécis, changeant de poste et de lieu de vie tous les ans et l'ancien ami a toujours eu des problèmes avec la nourriture. Alors me faire porter le chapeau, c'est un peu fort.
Hier, Bob n'est pas rentré.
Surement pour ne pas avoir à faire face à ma mine dépitée.
Que voulez-vous je n'ai pas vraiment de quoi de me réjouir en ce moment et je ne suis pas du genre à faire semblant.
Une parole de soutien, un mot d'encouragement serait les bienvenus et en ferait plus que des remontrances et d'essayer de me forcer à faire la tournée des bars...
Mais non.

En même temps, et c'est très destabilisant, Bob peut se montrer plein d'attention, d'une grande gentillesse, et, juste au moment où je commence à me sentir mieux, tout pourrir avec une phrase assassine.
Et moi de me sentir à nouveau un poids pour le monde et un bon à rien.
Je pensai que ce week-end me remettrait d'aplomb pour attaquer la tonne de courrier en retard mais rien à faire.
Rien que d'y penser, la colère contre tous ces évènements me reprends et je ressens un sentiment de a quoi bon par rapport à tout ça.
Je ne me trouve plus de raison de batailler. Je ne me trouve plus d'ultimatum pour continuer. Pas de but qui pourrait se consrétiser assez tôt et qui me ferait dire : je continue au moins jusque-là.
Non, rien ne me retient.


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