Magazine Journal intime

Le blues de la Rate

Publié le 16 avril 2009 par Fanny Tizon
Oui.
I've got the blues.
Comme tu le sais, ou pas, je suis rentrée mardi soir en laissant derrière moi mon Capuchou et L'Homme chez les grands parents.
Si L'Homme rentre dimanche soir, le Capuchou en revanche ne rentre que le vendredi 24!
Oh je sais bien ce que tu vas me dire: que c'est génial, que je suis tranquille, que je vais pouvoir me reposer et être The Chief of the télécommande.. etc..
Oui.
Mais non.
En bonne maman poule que je suis, mon petit lapin me manque, je revois encore ses jolis yeux remplis de larmes quand je suis partie mardi prendre mon train, son odeur me manque, ses bisous, ses câlins... Bref, il me manque réellement un morceau de moi.
Si un psy passe par ici il me dira qu'il est temps de régler cet Œdipe pour le bien être de tout le monde et blah blah blah... Je sais, je sais.
Mais le fait est que lorsqu'il n'est pas là le Capuchou me manque.. VRAIMENT.
Le plus étrange, c'est que environ une minute après son retour je vais avoir envie de le vendre sur Ebay ou de le remettre dans un train...
Nan parce que finalement, le calme qui règne dans l'appartement une fois que les enfants que j'accueille sont partis, eh bah je m'y habitue! Alors quand Joe la Parlotte revient, il faut se réhabituer à cette logorrhée verbale et ça, c'est le plus dur!
Mais malgré tout, je suis à des années lumières de ces mamans qui disent haut et fort "bon débarras! je vais être tranquille, franchement il/elle ne me manque pas!", je n'ai jamais aimé laisser mon fils, mais au delà du fait d'aimer ou pas le faire, je n'en ai jamais ressenti le besoin.
N'allez pas croire que Capuchou est un petit garçon renfermé, sans copains ou étouffé par sa maman, il est tout le contraire: il est joyeux, s'amuse au parc avec ses copains sans s'occuper de moi, seulement, il aime être avec son papa et sa maman.
Même si je préfèrerais qu'il soit là avec moi, je sais très bien qu'il est bien mieux en vacances chez son papy et sa mamie à s'amuser dans la piscine plutôt que de rester à Bois-Colombes avec deux petits trolls qui bloquent une partie de l'après midi avec la sieste.
Heureusement que Skype est là, cela nous permet de faire de la webcam le matin ou le soir, il me raconte ce qu'il fait, on se fait des bisous sur l'objectif de la caméra... Je n'ai qu'une hâte.... Le serrer fort dans mes bras...
Le blues de la Rate

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